search-form-close
Said Sadi prend six avocats pour défendre sa fondation

Said Sadi prend six avocats pour défendre sa fondation

Said Said est revenu, ce mardi 6 mars, sur les obstacles rencontrés pour la création de la fondation AFUD (Analyse, formation, unification, développement).

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’ancien président du RCD annonce la création d’un collectif d’un collectif composé de six avocats ( Miloud Brahimi, Khaled Bourayou et Khaled Bergheul, Cherif Chorfi, Abdelaziz Mejdouba et Mustapha Bouchachi) pour la défense de la fondation « illégalement privée d’activité alors qu’elle a scrupuleusement respecté les procédures en vigueur lors de sa création en janvier 2016 ».

« En matière d’association, la législation algérienne, dont ne manque jamais de se prévaloir le régime devant l’opinion internationale, stipule que deux mois après l’assemblée générale constitutive, toute demande n’ayant pas fait l’objet d’une notification écrite justifiant son rejet est réputée agréée », rappelle Said Sadi.

« Sauf que le ministère de l’Intérieur a instruit son administration centrale pour ne pas délivrer de récépissé au moment du dépôt de dossier », ajoute-t-il. Or c’est ce document qui est exigé par l’administration « pour entreprendre la moindre activité sur le terrain ».

Said Sadi rappelle l’adhésion « suscitée par la constitution d’AFUD » qui « s’était manifestée par une mobilisation de la diaspora qui proposait son expertise et le financement de projets de développement durable provenant d’ONG où exercent beaucoup de nos concitoyens expatriés avec, pour certains d’entre eux, d’éminentes responsabilités ».

« Les producteurs de produits du terroir avaient, pour leur part, exprimé le souhait de voir leurs moyens et expériences mutualisés pour être mieux accompagnés dans la promotion de leurs cultures », affirme-t-il.

Pour Said Sadi, le cas de la fondation relancera le débat autour des « abus bureaucratiques. « Sans préjuger de la décision de justice qui sera rendue, le traitement du cas d’AFUD relancera le débat autour des abus bureaucratiques qui sanctionnent et inhibent l’ensemble du tissu associatif national », estime l’ancien président du RCD.

Sadi rappelle que la majorité des ONG activant en Algérie, « quand bien même seraient-elles tolérées, sont soumises aux humeurs des dirigeants dans la mesure où, faute de récépissé, très peu sont en mesure de prouver qu’elles ont déposé leur dossier ».

« Sur ce registre aussi il y a un déni constitutionnel permanent qui doit être dénoncé et combattu sans répit », assure Said Sadi qui remercie le « collectif d’avocats qui a spontanément manifesté sa disponibilité pour défende le droit d’association, consacré par la Constitution et essentiel à l’harmonie et la stabilité de toute cité démocratique ».

  • Les derniers articles

close