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Scandale des terres agricoles : Bengrina rompt le silence -Vidéo

Scandale des terres agricoles : Bengrina rompt le silence -Vidéo

Abdelkader Bengrina rompt le silence. Le président du mouvement El Bina a répondu ce mardi 3 août aux accusations dont il a fait l’objet sur les réseaux sociaux sur des terrains agricoles dont il aurait bénéficié à Ouargla.

Le candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2019 est accusé d’avoir bénéficié avec son frère de 1.000 hectares chacun au dinar symbolique, dans la commune de N’gousssa.

Les décisions d’affectation des parcelles, situées dans le périmètre agricole Debiche, ont été signées le 5 mai 2015 par le wali Ali Bouguerra sous les numéros 1440 et 1441, selon le Chihab Press.

| Lire aussi : Terres agricoles : Abdelkader Bengrina au cœur d’une grosse polémique

Plusieurs jours après ces révélations qui ont enflammé les réseaux sociaux, Bengrina a  décidé de sortir de son silence pour répondre à ses détracteurs.

Dans une vidéo postée sur son compte Facebook, il a confirmé avoir soumis une demande en 2013 à la commune de Naqousa dans le cadre du programme de « mise en valeur », et « non de la concession », et cela signifie, selon lui, de n’obtenir aucun soutien de l’État jusqu’à l’achèvement de la mise en valeur à 85% des terres.

Il a reconnu avoir bénéficié en 2015 de 1000 hectares dans la wilaya de Ouargla du temps du président Abdelaziz Bouteflika, mais nie avoir touché jusque-là une quelconque aide financière de l’Etat.

Bengrina a ajouté qu’une année après, deux autres personnes portant le même nom que lui ont obtenu 6.000 hectares dans la même région. « La Issaba (gang en référence aux personnes qui détenaient le pouvoir sous Bouteflika et dont la plupart sont aujourd’hui en prison) a donné ces terres dont vous parlez à deux autres personnes qui ne sont pas de Ouargla, mais ce sont des citoyens algériens », a-t-il dit. « Ces terres dont ils parlent ne sont pas les miennes », a assuré Bengrina.

Bengrina présente ses arguments

Pour se défendre, il a tenté de minimiser les surfaces dont il a bénéficié, comparativement aux « 34 millions d’hectares de terres qui peuvent être mises en valeur dans les zones intérieures du pays », soulignant surtout que « 15 000 Algériens » ont investi dans l’agriculture dans la wilaya de Ouargla dont la totalité des terres susceptibles d’être exploitées est de 1.2 million d’hectares.

Abdelkader Bengrina s’étonne qu’on ne s’est intéressé qu’à son cas, alors que, dit-il, il est agriculteur et il est de son droit de bénéficier d’une terre agricole. Selon, lui, 5 hectares dans le nord du pays sont aussi rentables que 4 ou 5 000 hectares au Sud.

Il affirme connaître la partie qui a divulgué les documents, accusant par ailleurs les « lobbies de l’importation » de vouloir casser « un patriote qui investit dans son pays ».

Le président du mouvement El Bina a plaidé pour le soutien à la mise en valeur des terres dans le sud : « La richesse de l’Algérie est là-bas, pas uniquement dans les hydrocarbures ».

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