La direction de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika se réunira, samedi 23 février 2019, pour établir le programme et une stratégie à mettre en application dans les prochains jours.
Selon nos informations, les représentants de 1500 associations seront réunis le mardi 26 février 2019, à l’hôtel Riad, à Sidi Fredj, à l’ouest d’Alger, pour établir un plan de campagne impliquant « la société civile ». D’après les mêmes sources, près de 2500 associations, locales et nationales, ont rejoint la campagne de Bouteflika.
Ce jeudi 21 février 2019, Abdelmalek Sellal, directeur de campagne, a présidé l’installation officielle des directeurs de campagne des 48 wilayas, à l’hôtel Riad. Il est venu accompagné de Hamraoui Habib Chawki, chargé de la coordination, Amara Benyounes, responsable de la communication, et Belkacem Mellah, chargé du mouvement associatif.
Abdelmalek Sellal n’a pas fait de déclaration à la presse qui l’attendait devant une porte éloignée des regards de la salle de conférence. « Je viens de parler », a-t-il lancé avant de s’engouffrer dans une voiture.
Pendant une vingtaine de minutes, durée habituelle de ses interventions en tant que directeur de campagne, Sellal s’est adressé aux présents en évoquant les projets futurs de Bouteflika et a parlé de la « nécessité » de mener des réformes politiques et économiques « consensuelles » dans le pays.
« Le candidat va concrétiser son rêve. Et comme l’a dit l’américain (le président Barack Obama), « Yes, we can » ! Nous en sommes capables et nous sommes prêts à l’accompagner parce qu’il est en mesure d’assumer sa responsabilité (…) L’Algérie vit une période sensible et doit connaître un autre développement. Nous avons obtenu plus de signatures qu’en 2014, des millions. C’est la preuve de l’acceptation générale de notre candidat », a-t-il déclaré.
Une manière diplomatique de répondre au candidat Abderrazak Makri du MSP qui a intitulé son programme électoral « Le rêve algérien » et qui a demandé à Bouteflika de renoncer à sa candidature pour un 5e mandat.
Hier, Makri s’était également référé au fameux slogan d’Obama lancé lors de primaire pour les présidentielles américaines en 2008.
