Le Maroc semble avoir une nouvelle occupation : tenter de parasiter ou saboter tout événement sportif ou diplomatique se déroulant en Algérie. Après ses tentatives de saboter les Jeux méditerranéens d’Oran de l’été prochain, le royaume s’en prend au sommet de la Ligue arabe d’Alger.
Certaines voix au Maroc vont un peu vite en besogne en annonçant l’annulation du sommet arabe d’Alger, prévu en mars 2022. On va même jusqu’à conclure à une victoire du Maroc qui aurait donc pesé de tout son poids pour saborder la rencontre.
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Tout cela n’est que « tentatives de parasitage » des relais marocains qui parlent d’ « humiliation » et de « profil bas » de l’Algérie, dénonce à TSA une source algérienne informée qui a requis l’anonymat.
« Les pays consultés ont tous confirmé une participation de haut niveau », assure la même source. De plus, « il n’y a eu aucune opposition au sein de la Ligue arabe au niveau des représentants des pays arabes membres » à la tenue du sommet d’Alger, ajoute-t-elle.
« Mémoire courte »
La semaine passée, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra s’est rendu dans plusieurs capitales arabes pour discuter notamment du sommet de la Ligue arabe à Alger.
Il a visité l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar et l’Égypte où il a été reçu notamment par le président égyptien et l’émir du Qatar.
Du reste, d’ici la tenue de la rencontre qui est reportée à l’automne prochain, les consultations vont se poursuivre sur le double plan bilatéral et multilatéral « y compris par le biais de visites de très haut niveau », fait-on encore savoir.
Ceux qui spéculent sur l’échec du sommet arabe d’Alger « ont la mémoire courte », estime notre source qui rappelle ce qui s’est passé il y a six ans, lorsque le Maroc avait échoué à organiser un tel sommet.
« En février 2016, sur instructions royales, le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Salaheddine Mezouar, avait informé le secrétaire général de la Ligue arabe que le Maroc se désistait de l’organisation du sommet arabe, prévu initialement à Marrakech les 6 et 7 avril 2016 », a indiqué notre source.
Un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères avait précisé que « les conditions objectives pour garantir le succès d’un sommet arabe ne sont pas réunies », rappelle encore la même source.
