
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé ce dimanche 19 octobre un Conseil des ministres durant lequel il a validé l’emplacement de trois stations de dessalement de l’eau sur un programme de cinq usines et reporté à de prochaines réunions les deux autres.
Ainsi, la localisation de trois stations de dessalement d’une capacité chacune de 300.000 m3 d’eau potable par jour a été actée lors de cette réunion. Elles seront implantées dans les wilayas de Chlef, Mostaganem et Tlemcen, selon un communiqué de la Présidence de la République. Pour les trois autres usines, les wilayas qui vont les accueillir seront déterminées lors des prochaines réunions du Conseil des ministres, a précisé la même source.
A lire aussi : ALERTE. Passeports diplomatiques : l’Algérie répond à la France
Tebboune veut un plan anti-sécheresse
Parallèlement à la construction de nouvelles usines de dessalement, le président Tebboune a mis en garde contre les effets de la sécheresse qui affecte l’Algérie depuis des années. Pour y faire face, il a ordonné la « réalisation d’études scientifiques précises tenant compte des taux et chiffres réels de consommation d’eau potable, des spécificités de chaque région, notamment en termes de pluviométrie ».
« Ces études doivent être prospectives pour que l’État puisse éviter les risques de catastrophes naturelles, notamment l’épuisement des nappes phréatiques, qui pourraient compromettre la sécurité hydrique » du pays, a déclaré le président de la République.
A lire aussi : Maroc – Algérie : Rima Hassan accuse Israël de souffler sur les braises
Le chef de l’Etat a demandé d’ « agir immédiatement » pour réparer toutes les fuites d’eau sur les réseaux d’eau potable, qui « causent des pertes importantes en eau potable et affectent la distribution de cette ressource vitale ».
L’Algérie a mis en service en 2025 cinq nouvelles stations de dessalement d’eau mer d’une capacité chacune de 300.000 m3 par jour, capable d’alimenter jusqu’à 15 millions d’habitants. Elles ont été implantées à El Tarf, Bejaia, Boumerdes, Tipaza et Oran.
A lire aussi : Défense, pétrole, commerce : les États-Unis misent sur l’Algérie
Un nouveau statut pour les magistrats
En outre, le projet de loi organique portant statut de la magistrature a été adopté par le Conseil des ministres, « conformément à l’engagement pris par le président de la République envers les magistrats lors de la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 2025-2026 ».
Ce projet de loi accorde la « plus grande importance au statut social des magistrats, notamment en matière d’avantages pour la retraite et le logement », de la « nécessité » pour les juges diplômés d’effectuer une « période de stage pratique, avant leur prise de fonctions ».