Bonjour chers lecteurs. Voici trois informations en Algérie et dans le monde à retenir ce mardi 8 avril.
Nouvelles tensions entre l’Algérie et le Mali
La tension est montée d’un cran, lundi 7 avril, entre l’Algérie et ses trois voisins du Sahel, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, une crise sans précédent dans la région.
Après le rappel mutuel des ambassadeurs, le ministère algérien de la Défense a annoncé la fermeture de l’espace aérien de l’Algérie à tous les vols en provenance et à destination du Mali.
De son côté, en réaction à la décision algérienne, le Mali a annoncé, lundi soir, la fermeture de son espace aérien à tous les aéronefs civils et militaires en partance ou à destination de l’Algérie à compter de ce lundi 7 avril 2025 jusqu’à nouvel ordre. Le Niger et le Burkina Faso n’ont pas annoncé de mesures similaires.
Sonatrach attribue deux contrats à des groupes français
C’est une première depuis quelques années. Le groupe français Vallourec, spécialiste des tubes pour le marché de l’énergie, a annoncé, ce mardi 8 avril avoir remporté un contrat auprès du géant pétrolier algérien Sonatrach.
Le contrat, qui porte sur la fourniture de tubes OCTG (Oil Tubular Country Goods), devrait générer plus de 250 millions de dollars pour Vallourec, a précisé le groupe français dans son communiqué.
Pour sa part, le groupe français Viridien, via sa filiale (CGG Services SAS), a remporté un contrat en Algérie auprès du consortium Sonatrach – PTTEP dans le bassin gazier de Berkine. Aucun détail financier n’a été divulgué concernant son contrat, le deuxième pour un groupe français dans un contexte de réchauffement des relations entre Paris et Alger.
Titres de séjour en France : 10 associations attaquent l’État
Depuis plusieurs mois maintenant, les étrangers installés légalement en France rencontrent des difficultés pour obtenir ou renouveler leurs titres de séjour. Certains se retrouvent en situation irrégulière et perdent leurs droits, dont l’emploi et le logement.
Cette situation est due essentiellement au durcissement de la politique migratoire et aux dysfonctionnements du système de numérisation mis en place par le ministère de l’intérieur (Anef). Ce dernier est le passage obligé pour tout demandeur de titre de séjour.
Face à cette situation, dix associations ont annoncé ce mardi 8 avril avoir saisi le Conseil d’État pour dénoncer les dysfonctionnements de l’Anef, qui empêchent selon elles les personnes étrangères de travailler et de s’insérer.
« Les dysfonctionnements kafkaïens de la plateforme numérique des demandes de titres de séjour, signalés à maintes reprises aux pouvoirs publics, entravent l’accès des personnes étrangères au marché du travail, aggravent leur précarisation et pénalisent lourdement les associations et les entreprises qui les accompagnent ou les emploient », dénoncent dans un communiqué les dix associations, cité par Le Nouvel Obs.