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Terreur dans un bâtiment à Khenchela : djinn ou farce de mauvais goût ?

Terreur dans un bâtiment à Khenchela : djinn ou farce de mauvais goût ?

A Khenchela, dans l’est de l’Algérie, les habitants d’un immeuble assurent entendre chaque soir des cris terrifiants provenant d’un logement inhabité du bâtiment. Pour eux, il n’y a pas d’autre explication : l’appartement est hanté.

Pour les plus sceptiques, il s’agit simplement d’une farce de mauvais goût, voire d’une machination orchestrée à des fins mercantiles. En attendant de connaître la vérité sur ce qui se passe dans cette ville de l’est de l’Algérie, les réseaux sociaux s’enflamment.

Les habitants de cet immeuble, sis à la cité 200 logements de Taouziant, à Khenchela, vivent depuis quelques jours au rythme des allées et venues incessantes de badauds, qui viennent aux nouvelles des quatre coins de la ville et même d’ailleurs. Depuis que cette affaire a été ébruitée sur les réseaux sociaux, elle tient en haleine l’opinion publique locale.

Dans les vidéos réalisées sur place, les témoignages des habitants concordent : chaque nuit, ils entendent les cris d’une femme qui semblent émaner d’un appartement inhabité du 3e étage. Des cris, parfois des éclats de rire, ou encore des pleurs.

La première chose qu’ils ont faite a été de contacter le propriétaire du logement. « Il est venu et a ouvert la porte. Nous avons fouillé l’appartement mais il n’y avait rien de suspect », témoigne l’un d’entre eux. Dans une société très superstitieuse, on a vite pensé à un esprit qui hante les lieux, une djinia. Des séances d’exorcisme (roqia) auraient été effectuées, mais sans résultat.

Des cris étranges entendus chaque nuit dans un immeuble de Khenchela

A mesure que le phénomène se répétait, les habitants ont pris peur et ont quitté leurs logements pour s’abriter chez leurs familles ou connaissances. Les enfants et les femmes sont particulièrement traumatisés. « Mon fils ne peut plus sortir tout seul, il a très peur », témoigne un autre habitant.

Les alentours du bâtiment grouillent de curieux, qui y viennent même la nuit pour entendre les fameux cris. Ce qui importune les habitants, comme si le calvaire qu’ils vivent ne leur suffisait pas.

Ils lancent un appel aux autorités, particulièrement aux services de sécurité pour mettre fin aux désagréments causés par les badauds et au ministère des Affaires religieuses afin de dépêcher des exorcistes. En attendant que tout cela cesse, ils demandent à être relogés.

Si personne ne doute des dires des habitants, au vu de la concordance de leurs témoignages, beaucoup néanmoins croient à cette histoire de djinn.

Les plus incrédules privilégient l’hypothèse d’un farceur qui aurait installé quelque part un amplificateur de son. « Dès que vous entendez les cris, coupez l’électricité dans le bâtiment et vous verrez que son intensité baissera », suggère un internaute dans un commentaire. Un autre va plus loin et préconise de fouiller du côté du statut de l’appartement. Etant inoccupé, il pourrait bien être mis en vente et quelqu’un pourrait chercher à dissuader les éventuels acheteurs.

Quoi qu’il en soit, les habitants de cet immeuble vivent dans la terreur et, d’une manière ou d’une autre, leur calvaire doit prendre fin.

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