Mohamed Tayeb Hamarnia, l’initiateur du mouvement de « redressement » de l’UGTA, s’en prend à nouveau à Abdelmadjid Sidi Saïd.

« Nous avons attendu le retour à la raison du secrétariat national qui est dépourvu de toute confiance et crédibilité, et à sa tête le Secrétaire général », écrit Mohamed-Tayeb Hamarnia, ex-secrétaire général de l’Union d’Annaba de l’UGTA dans le communiqué n°2 publié ce lundi 19 mars.

« Mais nous avons senti chez cette direction qui ne pense qu’à ses intérêts particuliers un entêtement et une négativité flagrante. Ils ont poursuivi leur travail qui leur nuit d’abord et qui nuit à la réputation et à la place de l’organisation (…).

Les sorties clownesques de celui qu’on qualifie de Secrétaire général et son secrétariat national font désormais rire tout le monde », poursuit Hamarnia qui revient ensuite sur l’organisation de la session ordinaire du comité exécutif national de la centrale syndicale le 13 mars dernier.

Selon lui, la session ordinaire du comité exécutif s’est tenue sans respecter le statut et le règlement intérieur de l’UGTA. En tout, 36 membres n’ont pas été invités et 13 autres ont été exclus, assure-t-il.

« Nous dénonçons ces comportements contraires aux lois et à la morale de la direction de l’UGTA » et « nous appelons à l’unité des rangs et l’opposition à cette direction qui est dépourvue de boussole », lance Mohamed-Tayeb Hamarnia.

Celui qui réclame la tête de Sidi Saïd réaffirme sa fidélité au président de la République.

Le 13 mars à Oran, le SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd avait répondu à ses détracteurs en les accusant de vouloir détruire le syndicat. « Je dis officiellement à ceux qui veulent détruire l’Union nationale des travailleurs algériens, mettez bien cela dans vos têtes et vos oreilles, cela ne se passera jamais », avait-il dit.