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Un haut responsable américain en visite au Sahara occidental

Un haut responsable américain en visite au Sahara occidental

Un mois après avoir reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, les États-Unis ont fait un nouveau pas sur la voie de cette reconnaissance.

Après avoir réitéré la position américaine sur ce conflit jeudi 7 janvier à Alger, le secrétaire d’État américain adjoint pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, David Schenker, a effectué ce samedi 9 janvier une visite à Laâyoune, capitale du Sahara occidental occupé.

« Le plus haut diplomate américain pour l’Afrique du Nord et le Proche Orient a effectué aujourd’hui une visite historique à Laâyoune, où il a été chaleureusement accueilli par Abdeslam Bikrat, Wali de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra », indique l’ambassade des États-Unis au Maroc sur son compte Twitter.

C’est la première visite d’un responsable américain de ce rang dans les territoires occupés du Sahara occidental, dans un contexte de reprise des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario, après l’attaque militaire marocaine contre des militants sahraouis pacifiques dans la zone tampon de Guerguerat.

Selon une source diplomatique à Rabat citée par L’Orient-le-Jour, M. Schenker doit visiter ce dimanche les locaux qui accueilleront la représentation américaine après une rencontre à Dakhla avec le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita.

La visite du secrétaire d’Etat américain adjoint pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord intervient après la reconnaissance officielle par les États-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occupé en échange de la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël.

« Les États-Unis continuent de croire que seules les négociations politiques sont en mesure de résoudre les problèmes entre le Maroc et le Polisario », avait indiqué David Schenker lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi lors de sa visite à Alger.

« Nous pensons que les négociations doivent opérer dans le contexte du plan d’autonomie marocain », avait précisé le haut responsable.

Le même jour, le ministre des Affaires étrangères a dit que l’Algérie attendait des États-Unis « l’impartialité qu’exigent les défis actuels » pour faire avancer les causes de la paix sur les plans régional et international. Il s’exprimait après l’audience qu’il a accordée à M. Schenker.

Le prochain président des États-Unis, Joe Biden, qui doit prêter serment le 20 janvier prochain, ne s’est pas exprimé sur l’éventualité de maintenir ou non la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occupé.

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