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Usine Renault Algérie : le wali d’Oran s’exprime sur la reprise

Usine Renault Algérie : le wali d’Oran s’exprime sur la reprise

La reprise des activités d’assemblage de l’usine du constructeur Renault en Algérie se précise. Moins d’une semaine après le message du directeur de Renault Algérie production sur les préparatifs pour la reprise, c’est au tour du wali d’Oran de s’exprimer sur le dossier.

Vendredi, Rémi Houillons a cité « trois jalons importants ces derniers jours qui préparent la reprise prochaine » de l’usine algérienne de la marque au losange, qui est basée à Oued Tlélat près d’Oran.

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Cette usine est fermée depuis début 2020, après la décision de l’Algérie de mettre fin au dispositif préférentiel d’importations des kits SKD/CKD pour l’assemblage des véhicules. Le message du directeur de Renault Algérie Production a été suivi des déclarations faites par le wali d’Oran, Said Sayoud, ce dimanche, qui s’est exprimé sur le dossier.

Renault production Algérie va « reprendre progressivement »

« L’usine Renault va reprendre progressivement ses activités. Ce retour à l’assemblage de voitures se fera avec les conditions fixées par l’Etat algérien », a déclaré le wali d’Oran à la presse.

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Inaugurée en grande pompe en 2014, l’usine Renault Algérie produit deux types de véhicules : la Clio et la Sandero Stepway. L’usine est détenue à 49% par Renault et à 34% par le groupe public Madar qui a remplacé en mai dernier la SNVI dans le capital de Renault production Algérie. Le reste des actions (17%) est détenu par le Fonds national de l’investissement (FNI), le bras financier de l’Etat algérien.

L’annonce de la reprise de l’usine algérienne de Renault survient alors que l’Algérie vient de signer jeudi 13 octobre un accord-cadre avec le groupe automobile Stellatis pour l’implantation d’une usine de fabrication de voitures de la marque Fiat à Tafraoui, près d’Oran. Cette usine devrait entrer en production vers fin 2023, selon le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar.

Outre la relance de l’industrie de montage de voitures, l’Algérie a décidé d’autoriser l’importation des véhicules de moins de trois ans par les nationaux résidents et des automobiles neuves par les constructeurs étrangers.

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