L’Algérie a été endeuillée l’été dernier par des incendies d’une ampleur sans précédent. La Kabylie a été la région du pays la plus durement touchée par cette catastrophe. Des villages entiers ont été la proie des flammes.

Ces feux ont fait beaucoup de morts et d’importants dégâts matériels. La faune et la flore des montagnes de la Kabylie ont été ravagées par les feux.

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Plus de cinq mois après la tragédie, et alors que nous célébrons ce mercredi 12 janvier « Yennayer », le nouvel an berbère, le chanteur Lounis Ait Menguellet rend hommage à ceux qui ont perdu des proches et des biens lors de cette catastrophe.

Des « poèmes gorgés d’espoir »

Sur fond d’une de ses célèbres chansons, « Ageffur (la pluie) », le chanteur a fait, dans un nouveau clip qu’il a publié ce 11 janvier. Un portrait sans retouches de la Kabylie, avant et après ces incendies qui ont meurtri la région.

« Hier, il était encore là. Aujourd’hui, il n’est plus là » pleure le chanteur originaire de Tizi-Ouzou.

Jadis un paradis qui regorgeait de vie, les montagnes ont désormais perdu leur habit fait de fleurs et de verdure pour en vêtir un plus sombre, celui des cendres.

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Les oliviers qui tapissaient la Kabylie et l’embellissaient de leurs fleurs au printemps et qui accueillaient le manteau blanc de l’hiver ont laissé place à un paysage gris et triste.

Les animaux, eux, ont perdu leurs abris et leurs repères. Sur les images du clip d’Ait Menguellet, on voit les insectes inspecter timidement ce qui reste des forêts de la Kabylie. La vie reprend doucement. L’espoir revient.

Seule l’eau coule encore du cœur de ces montagnes, comme pour crier qu’il y a encore un espoir de vie dans ses entrailles, le même que porte le chanteur dans son cœur et dans ses poèmes.

« J’aimerais croire que tout malade puisse guérir […] À ce moment-là, nous entonnons des poèmes gorgés d’espoir ! » chante ainsi Aït Menguellet.

C’est sur cette note, pleine d’espoir pour des jours meilleurs, que le chanteur conclut.  La Kabylie va renaître de ses cendres.