Si le séisme de magnitude 5,2 qui a frappé la région de Skikda dans l’est de l’Algérie n’a pas fait de victimes, il a montré l’état d’extrême insalubrité dans laquelle vivent certains Algériens. Les images diffusées par les chaînes de télévision montrent des appartements anciens, vulnérables et lézardés sous l’effet du séisme, et surtout des conditions de vie insortables des habitants de ce quartier de Skikda, l’une des plus importantes et riches villes de l’est algérien.

Le wali de Skikda s’est rendu dans la commune de Aïn Bouziane, secouée dans la matinée de ce dimanche 22 novembre par un séisme d’une magnitude de 5.2. Sur place, une foule nombreuse s’est rassemblée pour exprimer au premier responsable de la wilaya ses préoccupations liées aux conséquences de la secousse ou aux insuffisances en matière de développement.

Le wali a demandé la désignation de dix représentants auxquels il a donné rendez-vous au siège de la wilaya. Sur les images diffusées sur les réseaux sociaux et les chaînes de télé, on peut constater que, hormis la délégation accompagnant le wali, très peu parmi les présents portaient le masque de protection, au moment où le pays enregistre une recrudescence inquiétante de la pandémie de Covid-19.  L’autre mesure barrière anti-Covid-19, à savoir la distanciation physique est bafouée y compris par les autorités.

Le  séisme, dont l’épicentre a été localisé à 12 kilomètres au sud d’El Harrouch, a causé de légers dégâts aux habitations et a été ressenti dans plusieurs wilayas de l’est du pays.