Deux grands boulevards s’ouvrent devant Zinedine Zidane, sans club depuis qu’il a quitté le Real Madrid à la fin de la saison dernière.

Manchester United vient de se séparer officiellement de son entraîneur Ole Gunnar Solskjaer et le Paris Saint-Germain est, selon de nombreux titres de la presse française, sur le point d’en faire de même avec Mauricio Pochettino.

Zidane était annoncé depuis plusieurs semaines tantôt à Paris, tantôt à Manchester, mais cela ne signifie pas qu’il signera forcément pour l’un ou l’autre de ces deux clubs.

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Pour Paris, les observateurs ne voient pas le joueur d’origine algérienne s’engager avec ce club quelques semaines seulement après avoir déclaré sa flamme à l’Olympique de Marseille, club de sa ville natale et ennemi éternel du club de la capitale.

« Quand on est Marseillais, c’est pour la vie », a-t-il déclaré fin octobre dernier au journal La Provence. Pour beaucoup, c’était même une manière de signifier aux Parisiens qu’il est inutile de tenter une approche.

Même l’option Manchester United semble peu probable à en croire les déclarations et spéculations qui entourent la question. Par exemple, Emmanuel Petit n’y croit pas à cause de l’inexpérience en Premier League de son ex-coéquipier en équipe de France.   

«La communication est très importante, donc si vous ne parlez pas la langue lorsque vous arrivez dans un club comme Manchester United, cela pourrait être un gros problème », a dit l’ex-milieu de terrain des Bleus dans un entretien au Daily Mail.

Avant d’enchaîner : « On m’a dit qu’il avait appris l’anglais récemment, donc je pense qu’il sait que c’est important pour sa carrière, mais Zinedine à Manchester United ? Je ne le crois pas, pour être honnête. Bien sûr, c’est un grand nom, mais il n’a jamais joué en Premier League et a très peu de liens avec elle, donc comme je l’ai dit, je n’y crois pas ». 

« Qui commande chez toi ? »

La BBC confirme le problème de la langue et avance une autre raison : le peu d’enthousiasme de la femme de Zidane à aller vivre Manchester.

Les réseaux sociaux se sont enflammés pour cette « révélation », mais ce n’est pas la première fois que Véronique Zidane est accusée publiquement de décider de la destination de son mari, en fonction de ses préférences.

En 2001, on l’avait soupçonnée d’être à l’origine de la décision de son mari de quitter la Juventus Turin pour rejoindre Madrid et l’Espagne, pays d’origine de Véronique.

D’autant plus que deux ans plutôt, en 1999, le président de la Vieille Dame avait fait un déballage mémorable d’une discussion qu’il a eue avec son joueur qui avait exprimé publiquement des envies d’aller en Espagne.

Giovanni Agnelli était interrogé par des journalistes si le désir de départ de Zinedine Zidane était dû à de la nostalgie. «Non, Zidane n’est pas nostalgique. Ce n’est pas le problème. Il souffre de l’autorité de sa femme. Et moi, je ne peux rien faire », a répondu le président du club italien. 

Agnelli poursuit ses révélations surréalistes : « Je lui ai demandé : qui commande chez toi ?. Il m’a répondu : depuis que j’ai deux fils, c’est ma femme ».

Dans le club turinois, il semble même qu’on s’était donné le mot pour accabler Zidane et l’influence vraie ou supposée de sa moitié. Quelques jours avant le déballage d’Agnelli, le joueur Philippo Inzaghi avait piqué son coéquipier par cette insinuation faite dans la presse : « Quand je serai marié, ma femme fera ce que je dis. »

Comme si le temps s’était arrêté. Plus de deux décennies plus tard, Mme Zidane est soupçonnée de continuer à influencer les choix de carrière de son mari.