
Un homme a été décapité dans la région parisienne ce vendredi, et l’agresseur présumé a été tué par la police. Le drame s’est produit près d’un établissement scolaire à Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. L’assaillant est un jeune tchétchène de 18 ans, né à Moscou.
Dans un premier temps, l’attaque a été attribuée à un Algérien né en 1992, précise Le Parisien.
A lire aussi : Algérie : révélations glaçantes sur le drame du bus de Oued El Harrach
La victime, un professeur d’histoire au collège de Conflans-Saint-Honorine, , avait montré des caricatures du prophète Mohamed à ses élèves. BMFTV a publié la vidéo d’un parent d’élève qui s’est plaint du professeur, après la diffusion des caricatures.
A lire aussi : Inscription à la vaccination anti-Covid : prenez rendez-vous en ligne
Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire et l’enquête a été confiée à la sous-direction antiterroriste (Sdat) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Il y a trois semaines jour pour jour, une attaque au hachoir a eu lieu à Paris, près de l’ex-siège de la rédaction de Charlie Hebdo. Deux personnes, un homme et une femme, avaient été blessées par l’agresseur, un jeune pakistanais de 18 ans.
A lire aussi : Algérie : publication inédite des photos de trafiquants de drogue
Un Algérien se trouvant sur les lieux au moment des faits avait tenté de rattraper l’assaillant, avant de se trouver en garde à vue.
Interpellé quelques temps après l’attaque, Youcef, 33 ans, a été menotté et placé en garde à vue, tout en étant considéré comme le second suspect.
Le premier suspect, un Pakistanais de 18 ans, a été aussi interpellé et placé en garde à vue. Les policiers ont fini par s’apercevoir que Youcef n’avait aucun lien avec l’agresseur présumé, et que sa version était crédible. L’Algérien a été relâché vers minuit, après plusieurs heures en garde à vue.
Son frère a dénoncé la façon avec laquelle les médias français ont traité cette affaire : « Ça, ça me dérange, lance son frère. Il a fait un geste héroïque et, au final, toute la famille se retrouve à avoir peur. Et puis pourquoi on met “un Algérien” en gros partout ? ».