Hammad Lilia
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L’international algérien Youcef Belaili continue de défrayer la chronique en cet été 2025. Le dernier épisode de ce qui peut être qualifié de “feuilleton Belaili” est son refus de prolonger son contrat avec son club tunisien de l’Espérance de Tunis, voulant, paraît-il, rentrer au pays à tout prix.
Tous les observateurs s’accordent sur le fait que l’ailier algérien est passé à côté d’une grande carrière. Son parcours est une alternance de périodes fastes et de frasques. Mais il a toujours su rebondir, comme il l’a fait tout récemment en coupe du monde des clubs aux États-Unis où il a été de loin le meilleur élément du club de Tunis. A 33 ans, il a sorti des prestations époustouflantes qui ont séduit dans le monde entier, y compris au Brésil. Mais Belaili possède cette manie de se distinguer aussi, et pas de la meilleure des manières, en dehors des terrains.
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De retour d’Amérique, dans l’avion qui le ramenait en France où il devait faire escale, il s’est bagarré avec le personnel de bord d’Air France pour une futile histoire de ceinture de sécurité non attachée. A l’aéroport de Roissy, il a été accueilli par les gendarmes de l’air qui l’ont conduit, menotté, dans leurs locaux. Les images ont fait le tour du monde. Belaili a été remis en liberté après l’intervention des autorités consulaires algériennes en France.
Youcef Belaili engage un bras de fer avec l’Espérance de Tunis
La suite du feuilleton est un bras de fer engagé avec la direction de l’Espérance de Tunis. Élément important de l’équipe, les dirigeants tunisiens veulent le garder plus longtemps en lui proposant une prolongation de son contrat qui court encore pour une saison, jusqu’en juin 2026. Mais le joueur semble plus intéressé par un retour en Algérie. Tout au long de sa carrière, il a en effet traîné la réputation d’être un casanier.
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Son père et agent, Hafid Belaili, a confirmé, selon le journal sportif Compétition, que son fils ne prolongera pas son contrat. “Le MCA est un grand club et Youcef y a déjà laissé une belle image. Maintenant, c’est aux responsables intéressés de faire ce qu’ils doivent faire”, a déclaré Hafid Belaili, douchant les espoirs des dirigeants et des supporters de l’EST.
Youcef Belaili est décidé à rentrer au pays malgré un pont d’or offert par le club tunisien. Selon le journal algérien, l’EST aurait proposé de relever son salaire de 60 000 à 80 000 euros mensuels.
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S’il reste jusqu’à la fin de son contrat, ce serait un fait rare dans sa carrière. Belaili est en effet un habitué des départs précipités des clubs pour lesquels il a joué en Tunisie, au Qatar et en France. Le joueur avait évolué à deux reprises à l’EST par le passé, de 2012 à 2014 et entre 2018 et 2019. Pour ce troisième passage, il est arrivé en juillet 2024, en provenance du Mouloudia d’Alger pour lequel il a joué une seule saison (2023-2024). Belaili a laissé de bons souvenirs chez le club algérois qu’il a mené au titre de champion d’Algérie.
