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Air Algérie – députés : on vous explique la polémique

Après un été relativement clame, Air Algérie se retrouve ciblée par les critiques des députés. La polémique ne cesse de prendre de l’ampleur

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Air Algérie – députés : on vous explique la polémique
La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, ciblée par les critiques. | image par dreamstime.com
Merzouk A
Durée de lecture 2 minutes de lecture
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La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, se retrouve au cœur d’une vive polémique lancée ces derniers jours, non pas par les passagers, mais par des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), qui ne cessent d’en soulever des lacunes.

Pendant qu’Air Algérie part à la conquête de nouveaux marchés à l’international, avec comme objectif de rafler des parts importantes, notamment en Afrique, elle est ciblée par de vives critiques, autant sur le plan des services que sur le fonctionnement jugé médiocre.

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Sur le plan international, la compagnie se place bien au-delà du simple statut de transporteur aérien, jouant un rôle hautement stratégique de porte-drapeau. Mais cela ne l’exempte pas de l’obligation d’assurer un service de qualité à l’intérieur du pays, d’où justement la création d’une filiale domestique.

Des députés de l’APN chargent Air Algérie et réclament « des solutions concrètes »

Cependant, du point de vue de nombreux députés de l’APN, la compagnie est loin d’être à la hauteur des attentes de ses voyageurs. À commencer par la vive polémique soulevée par le député de la wilaya de Ouargla, Boubakeur Benalia à la mi-septembre, après l’incident survenu sur un vol intérieur au départ de l’aéroport d’Alger, largement relayé sur les réseaux sociaux.

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Dans une séquence filmée sur place, le parlementaire explique, sous le coup de la colère, que l’incident avait commencé par un retard de plus de trois heures : « Les Algériens sont patients, parce qu’ils n’ont pas le choix », a-t-il dénoncé, soulignant que tous les vols domestiques accusent des retards.

Au-delà de la tournure qu’a prise cette affaire, de nombreux autres députés, dont Tawfiq Khedim et Abdelouahab Yagoubi ont exprimé leur soutien à l’égard de leur collègue à l’APN. De son côté, Air Algérie n’a fait aucune réaction quant à cet incident.

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« Des comportements honteux surviennent régulièrement sur les vols d’Air Algérie »

Mardi 23 septembre, un autre membre de l’Assemblée nationale, Abderahmane Salhi, a dénoncé, dans une déclaration accordée au média Al Djazair News, les comportements « inacceptables » de certains employés monopole public du transport aérien en Algérie.

« Nous regrettons les comportements honteux qui surviennent régulièrement sur les vols d’Air Algérie, pendant que nous nous attendions à une amélioration des services », a déclaré le député, appelant le PDG de la compagnie à œuvrer davantage pour mettre fin à cette situation.

Et malgré la volonté de la direction d’améliorer les choses, poursuit l’intervenant, « il parait que de nombreux employés veulent maintenir le statu quo et s’opposent à l’amélioration des services de la compagnie ».

D’ailleurs, il affirme que l’incident du vol Alger – Ouargla, soulevé par le député Boubakeur Benalia est la preuve de la dégradation des services au sein de la compagnie. Il appelle ainsi les responsables d’Air Algérie et du ministère des Transports à intervenir avec fermeté pour mettre fin « aux mauvais comportements de certains employés et équipages ».

« Des retards pouvant aller jusqu’à plus de 10 heures » 

Dans le même sens, le député de la diaspora algérienne Tawfik Khedim a interpellé le ministre des Transports, Saïd Sayoud, dans une question écrite datée du 23 septembre, à propos de la situation de la compagnie aérienne nationale.

Il a soulevé en premier lieu la question des retards « fréquents » des vols, évoquant « des perturbations fréquentes et quasi systématiques dans les horaires des vols et des retards pouvant aller jusqu’à plus de 10 heures ».

« Est-il raisonnable que cette compagnie continue de fonctionner avec cette médiocrité, qui s’est manifestement aggravée au cours des derniers mois ? », a demandé le parlementaire au premier responsable du secteur, l’appelant à mettre en place une vision et un plan concrets pour apporter des changements sérieux.

En outre, Khedim estime qu’il était temps d’ouvrir le secteur du transport aérien à la concurrence, en permettant à des compagnies, « nationales, privées ou étrangères » d’entrer sur le marché national, à l’instar de l’ouverture du secteur du transport maritime de passagers à de nouveaux opérateurs. Une démarche qui « commence déjà à apporter ses fruits ».

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