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À l’ONU, Messahel plaide pour la reprise du processus de décolonisation du Sahara occidental

À l’ONU, Messahel plaide pour la reprise du processus de décolonisation du Sahara occidental

Toufik Doudou / NEWPRESS
Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel a plaidé, vendredi, lors de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations unies, pour la reprise du processus de décolonisation du Sahara occidental.

Pas de solution au Sahara occidental, sans référendum d’autodétermination

« En Algérie, nous sommes convaincus que la question du Sahara occidental, qui est considérée comme un problème de décolonisation, relève de la responsabilité des Nations unies. Et que nous ne pourrons trouver de solutions, sans que le peuple du Sahara occidental puisse faire valoir son droit à l’autodétermination », a déclaré M. Messahel.

Le ministre a exprimé le souhait de l’Algérie pour la nomination par le SG de Horst Köhler comme envoyé personnel « afin de pouvoir reprendre les négociations entre les deux parties en conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario ».

« De cette façon, nous pourrons également continuer le processus de décolonisation du territoire du Sahara occidental conformément à la légalité internationale et aux résolutions pertinentes du conseil de sécurité », a-t-il soutenu.

Messahel s’est également exprimé brièvement sur la situation au Mali, en réitérant la position de l’Algérie, qui est « convaincue », selon lui,  que « le peuple malien doit faire le choix du dialogue et de la négociation pour surmonter les difficultés rencontrées et qui se lèvent sur la voie de la mise en œuvre de l’accord politique ».

Sur la Libye, il a plaidé pour la non-ingérence étrangère. « Les Libyens doivent règler leur différence eux-mêmes sous la supervision de l’envoyé social du SG des Nations unies et avec l’appui des États voisins afin qu’ils puissent préserver leur unité et leur intégrité territoriale », a-t-il soutenu.

Lutte contre la migration clandestine 

Sur la lutte contre la migration clandestine, Messahel a plaidé pour « le juste partage des responsabilités ». « Par le passé, l’Algérie était un pays de transit, mais aujourd’hui l’Algérie est également un pays de destination pour ces populations », a-t-il expliqué. « Nous avons pris conscience de la nature complexe de la question », a-t-il dit, en plaidant pour des « solutions intégrées et équilibrées », fondées sur « le juste partage des responsabilités ».

« Des solutions qui préservent la dignité des personnes concernées et qui ont été contraintes par la peur et la pauvreté de se lancer sur le chemin dangereux de la migration, ce qui les a rendues victimes de groupes criminels organisés transfrontières », a-t-il expliqué.

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