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À Tunis, Bedoui expose les « préoccupations » de l’Algérie face à la migration clandestine africaine

À Tunis, Bedoui expose les « préoccupations » de l’Algérie face à la migration clandestine africaine

Toufik Doudou / NEWPRESS
Noureddine Bedoui, ministre de l'Intérieur & des Collectivités locals

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, n’a pas caché, ce lundi 24 juillet, les « préoccupations » de l’Algérie face au phénomène de la migration clandestine.

« De pays pourvoyeur de migrants, puis de transit, l’Algérie est devenue une destination pour les migrants clandestins », a fait observer M. Bedoui dans une allocution prononcée lors des travaux de la 2e réunion ministérielle du groupe de contact sur la migration clandestine le long de la route de la Méditerranée centrale.

« Cette évolution était due à trois facteurs principaux : le fait que l’Algérie partage des frontières communes avec les pays du Sahel en proie à l’instabilité, à la menace terroriste et à la prolifération des activités des réseaux de criminalité organisée transnationale, la pauvreté endémique en l’absence d’une dynamique de développement et la détérioration continue de l’environnement naturel qui aggrave les conditions de vie déjà précaires des populations de ces régions », a-t-il expliqué, selon des propos rapportés par l’agence officielle.

« La conjugaison de ces facteurs négatifs a accentué le désespoir chez ces populations, amenant de larges pans à opter pour la recherche d’horizons qui paraissent plus cléments », a-t-il dit. Ce qui n’est pas sans conséquences sur les pays choisis par les migrants. « Ce phénomène a suscité de nombreux problèmes dans les pays de transit et de destination », a indiqué le ministre. Selon lui, « cette périlleuse aventure est source de tragédies humaines ».

Comme pour évacuer les éventuelles critiques, comme celles qui ont suivi la sortie d’Ahmed Ouyahia, le ministre de l’Intérieur soutient que l’Algérie « assume pleinement ses responsabilités » à l’égard de la question de la migration clandestine pour « la protection de ses intérêts nationaux dans le respect des valeurs et principes internationaux en vigueur ».

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