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Aérien : les dossiers de 3 concurrents privés d’Air Algérie à l’étude

Aérien : les dossiers de 3 concurrents privés d’Air Algérie à l’étude

Pixabay
Avion

Air Algérie pourrait bientôt avoir d’autres concurrents. Selon le ministre des Transports Mohamed El-Habib Zahana, trois projets de création de compagnies aériennes privées sont à l’étude au niveau de son département. C’est ce qu’il a déclaré ce samedi 2 novembre lors d’une rencontre sur la sécurité aérienne organisée par Air Algérie dans son nouveau siège social à Bab Ezzouar à l’est d’Alger.

« Nous avons ouvert le transport maritime de transport de voyageurs au privé. Pour le transport aérien, nous sommes en train d’étudier trois dossiers. Ce qui nous, c’est que les initiateurs de ces projets sont des Algériens qui travaillent dans d’autres domaines », a-t-il dit, sans dévoiler les noms de ces investisseurs.

M. Zahana a révélé ce qui manque à trois projets : l’accompagnement financier et des dossiers incomplets.  

Il a expliqué que son ministère « œuvrent sans relâche pour accompagner ces opérateurs à compléter leurs dossiers et concrétiser leurs projets ». Aucun délai n’a été donné pour l’aboutissement de ces dossiers.

Après le transport maritime avec l’entrée en service de Nouris Elbahr qui a opéré sa première traversée entre Marseille et Alger vendredi 1er novembre, le marché de l’aérien pourrait enfin accueillir à nouveaux des compagnies privées.

Les dossiers de trois compagnies aériennes privées à l’étude

L’Algérie a ouvert le secteur de l’aérien au privé à la fin des années 2000, mais la faillite de la banque privée Khalifa Bank a entraîné dans sa chute la compagnie Khalifa Airways en 2003 et met fin prématurément à la présence du privé dans ce domaine.

Depuis le démantèlement du groupe Khalifa et la condamnation à une lourde peine de prison  de son fondateur Abdelmoumène Khalifa, le secteur privé de l’aérien ne s’est pas relevé.

Les différentes tentatives du gouvernement de le relancer n’ont pas abouti, mais cette fois, le gouvernement semble déterminé à changer la donne.

Après avoir classé le transport aérien parmi les activités stratégiques où le capital algérien doit être d’au moins 51%, il a ouvert la porte aux investisseurs, qui faut-il le dire ne se bousculent pas au portillon.

Le ministre a indiqué qu’Air Algérie réalisait une « bonne rentabilité commerciale ». De son côté, le PDG d’Air Algérie Hamza Benhamouda a fait part de l’existence d’un projet d’extension des aéroports algériens pour permettre à la compagnie de poursuivre son développement aussi bien au niveau national qu’à l’international, avec notamment l’arrivée de nouveaux avions à partir de juin 2025. Il a évoqué la possibilité de desservir les États-Unis.

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