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Affaire Boualem Sansal : la Cour d’Alger rend son verdict

Affaire Boualem Sansal : la Cour d’Alger rend son verdict

Source : Facebook
Boualem Sansal

Boualem Sansal est fixé sur son sort en Algérie. La Cour d’Alger a rendu ce mardi 1er juillet son verdict dans le procès en appel de l’écrivain franco-algérien. Il a écopé à cinq ans de prison ferme, soit la même peine qui a été prononcée contre lui en première instance le 27 mars dernier par le tribunal de Dar el Beida pour notamment atteinte à l’intégrité du territoire national.

Après cette condamnation, Boualem Sansal peut introduire un recours auprès de la Cour suprême, ou bénéficier d’une éventuelle grâce présidentielle.

Lors du procès en appel qui s’est déroulé le 24 juin, le procureur de la République a requis une peine de 10 ans de prison à l’encontre de cet ancien haut fonctionnaire du ministère algérien de l’Industrie qui a été naturalisé français en 2024.

 

Boualem Sansal condamné en appel à la même peine

 

Boualem Sansal a été arrêté à l’aéroport d’Alger le 16 novembre dernier. Il venait d’arriver en France où quelques jours plus tôt a fait des déclarations controversées au site d’extrême droite sur l’histoire de l’Algérie. Il a dit qu’une partie de l’ouest algérien appartenait historiquement au Maroc, reprenant ainsi à son compte les thèses expansionnistes marocaines dans un contexte de fortes tensions entre Rabat et Alger.

Son arrestation a suscité de vives réactions en France de la part notamment de la droite et de l’extrême droite et aggravé la crise diplomatique entre Paris et Alger. Le gouvernement français a exigé sa libération en vain.

Fin mars, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, le président français Emmanuel Macron lui a demandé de faire un geste d’humanité en faveur de cet écrivain en raison de son âge et de son état de santé.

Samedi, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot a réitéré la même demande et son collègue de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est abstenu de réclamer la libération de son ami. « Vous comprendrez que dans ces moments-là je ne veux gâcher aucune chance, même la moindre petite chance, de faire en sorte (que Boualem Sansal) soit libéré », a-t-il dit ce mardi sur France Inter.

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