A quelques jours de l’Aïd el-Adha, les prix des moutons sont toujours élevés en Algérie. Au niveau de certains marchés de vente de bétail de la capitale, il faut au moins 50.000 dinars pour acheter un mouton.
Dans la commune d’El-Harrach, à Alger, des vendeurs de moutons expliquent au micro de TSA les raisons des prix élevés. Ils avancent deux arguments: la hausse des prix des aliments bétail, et la faible pluviométrie qu’a enregistrée l’Algérie ces derniers mois.
« Un mouton qui est proposée cette année à 50.000 DA valait 35.000 DA l’année passée à la même période. Il y a eu la sécheresse dans le pays et la hausse des prix de l’aliment de bétail jusqu’à 8000 DA le quintal », a indiqué un éleveur de moutons qui pointe un autre problème : la spéculation. « Du producteur à l’éleveur, le prix de l’aliment augmente trois fois », a-t-il regretté. Pour juguler cette hausse, il appelle les autorités à intervenir.
Un autre vendeur tient à souligner l’anarchie qui règne sur le marché du bétail où il l’approche de la fête de l’Aïd el-Adha, beaucoup de gens se transforment en vendeurs de moutons pour tirer profit de la hausse des prix.
Les prix affichés
Au niveau de ce point de vente de la commune d’El-Harrach, les prix oscillent entre 50.000 et 100.000 dinars algériens. Ce vendeur estime que ses prix sont raisonnables. « Contrairement à d’autres, je ne vends pas de moutons à 200.000 DA. Les prix varient entre 60.000 et 100.000 DA », a-t-il dit. Avant d’ajouter: « Les moutons coûtent entre 50 et 75000 DA, c’est pour les bourses modestes. »
« L’orge, le maïs, les prix de tous les aliments de bétail ont augmenté, comment voulez-vous que les prix des moutons n’augmentent pas? », interroge un autre vendeur.