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Aïd el-Kebir 2024 : l’Arabie saoudite fixe la date

Aïd el-Kebir 2024 : l’Arabie saoudite fixe la date

L’Arabie saoudite a fixé ce jeudi 6 juin la date de l’Aïd el-Kebir 2024. La Cour suprême d’Arabie saoudite a annoncé que le vendredi 7 juin sera le premier du mois de Dhou al-hijja et que le jour d’Arafat aura lieu le samedi 15 juin.

Par conséquent, le 10e jour de Dhûl al-hijja qui correspond au dimanche 16 juin, sera le premier jour de l’Aïd el-Adha en Arabie saoudite.

En Algérie qui a fêté l’Aïd el-Fitr le 10 avril dernier, le ministère des Affaires étrangères et des Wakfs n’a pas encore annoncé la date de l’Aïd el-Adha qui sera sans doute le 16 juin prochain.

Si l’Aïd el-Kebir 2024 sera célébré le dimanche 16 juin, les Algériens auront droit à cinq jours de repos consécutifs. En plus du week-end vendredi-samedi, ils ont droit à trois jours de congé pendant la fête du sacrifice du mouton.

Aïd el-Kebir 2024 : l’Arabie saoudite fixe la date, en attendant l’Algérie

En 2023, le président Abdelmadjid Tebboune a décidé d’octroyer trois jours de congé aux Algériens pendant les fêtes de l’Aïd el-Fitr et de l’Aïd el-Kebir.

En France, la Grande mosquée de Paris a annoncé ce jeudi soir que le 16 juin prochain sera le premier jour de l’Aïd el-Kebir 2024.

En Algérie, la fête de l’Aïd el-Kebir est marquée cette année par la polémique autour de la cherté des prix du mouton. De nombreux Algériens se plaignent des prix élevés du mouton qui commencent à partir de 60.000 dinars, soit trois fois le salaire minimum en Algérie qui est de 20.000 dinars par mois.

Face à la hausse des prix de cet animal, des appels ont été lancés au gouvernement pour importer un million de moutons de Roumanie pour l’Aïd el-Adha 2024. Mais le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Youcef Chorfa a écarté il y a deux jours cette éventualité.

Les Algériens qui veulent faire le sacrifice du mouton le jour de l’Aïd el-Adha comme le veut la tradition musulmane devront se contenter des moutons locaux dont les prix ont flambé ces dernières années, à cause de la sécheresse, la cherté de l’aliment de bétail et de l’amenuisement des espaces de pâturages dans les Hauts-Plateaux.

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