Lynda Hanna
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Une collision entre Boeing 737 d’Air Algérie et un avion de la compagnie aérienne espagnole Gestair a été évité de justesse mercredi 11 septembre dernier sur l’aéroport de Marseille.
Le Bureau enquête accident (BEA), organisme officiel français de sécurité aérienne, a qualifié l’incident de « grave » et a annoncé l’ouverture d’une enquête. Cette dernière est toujours en cours, près de 10 jours après l’incident.
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Selon le BEA, l’avion Air Algérie assurant le vol Chlef – Marseille a été autorisé par la tour de contrôle de l’aéroport de Marseille à atterrir sur la piste 31R alors qu’un Boeing 757 de la compagnie aérienne espagnole Gestair avait reçu de décollage à partir de la même piste.
Air Algérie : le BEA ouvre une enquête sur un grave incident survenu à l’aéroport de Marseille
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La tour de contrôle de l’aéroport de Marseille Provence s’est rapidement aperçue de son erreur. Elle a aussitôt demandé au Boeing 737 de la compagnie aérienne algérienne d’annuler la manœuvre d’atterrissage.
L’appareil d’Air Algérie a remis les gaz et a repris de l’attitude le temps pour l’avion-cargo de Gestair, qui se dirigeait vers l’Italie, de décoller.
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Ensuite, le Boeing 737 d’Air Algérie a effectué son approche une seconde fois pour atterrir sans incident sur la piste 31R de l’aéroport de Marseille, selon nos sources.
Sur le site Flightaware, le vol d’Air Algérie entre Chlef et Marseille a décollé mercredi 11 septembre l’heure (18h27) et a atterri à Marseille à 21h01, avec 21 minutes de retard.
L’avion n’a pas pu atterrir à l’heure prévue en raison de l’incident provoqué par la tour de contrôle de Marseille.
