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Algérie – Maroc : un autre conseiller de Trump revient à la charge

Après Steve Wittkof, c’est au tour de Massad Boulos, un autre conseiller de Trump, de s’exprimer sur la crise entre l’Algérie et le Maroc.

Algérie – Maroc : un autre conseiller de Trump revient à la charge
Massad Boulos s'exprime sur le Sahara occidental et la relation Algérie - Maroc / Par PixelPerfected / Adobe Stock
Riyad Hamadi
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Un peu plus d’une semaine après Steve Wittkof, un autre conseiller de Donald Trump s’exprime sur la volonté de Washington de rapprocher l’Algérie et le Maroc.

Dans des déclarations à Al Hadath et Sky News Arabiya, Massad Boulos, conseiller du président américain pour l’Afrique, est revenu plus en détail sur cette question et plus globalement sur le dossier du Sahara occidental.

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Le 19 octobre, le conseiller de Trump pour le Moyen-Orient, Steve Wittkof, a indiqué que son équipe travaillait sur un “accord de paix” entre l’Algérie et le Maroc qui devrait intervenir dans les “60 jours”.

Sur Al Hadath, Boulos a expliqué que son collègue a parlé des relations entre l’Algérie et le Maroc sous l’angle du dossier du Sahara occidental qui est “un sujet très important”. “Nous savons que quand il y aura une solution durable et définitive à ce conflit, il sera plus facile de régler le conflit entre l’Algérie et le Maroc”, a-t-il dit.

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À propos de la résolution attendue du Conseil de sécurité de l’ONU cette semaine, Boulos a déclaré : “Nous allons travailler avec tous les partenaires et tous les alliés, notamment les alliés marocains et algériens. Nous travaillons de façon quotidienne même avec les Algériens pour tenter d’arriver à une décision du Conseil de sécurité qui contente toutes les parties, dans la mesure du possible”.

Sur Sky News Arabiya, le conseiller américain a assuré que toutes les questions sont discutables entre les membres du Conseil de sécurité, notamment la prorogation de trois ou six mois du mandat de la Minurso.

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 “C’est en cours de discussion et il est certain qu’il y aura une issue satisfaisante pour tous. Avec les négociations, les positions peuvent toujours évoluer vers des délais qui contentent toutes les parties”, a-t-il dit.

Massad Boulos a réitéré que la position des États-Unis et du président Trump est “très claire” et “irréversible” concernant la question du Sahara occidental occupé, mais cela n’exclut pas l’évolution vers une solution acceptable par tous.

Massad Boulos s’exprime sur le Sahara occidental et la relation Algérie – Maroc

Le président Trump a reconnu la souveraineté du Maroc sur ce Sahara, dans le cadre évidemment de la proposition marocaine d’autonomie de 2007. Mais dans le même temps, le président Trump a incité les deux parties à entamer immédiatement des négociations pour arriver, le plus vite possible, à une solution qui soit acceptable pour les deux parties”, a-t-il rappelé.

Concernant la résolution du Conseil de sécurité, la rhétorique de Trump “n’est pas complètement figée” et laisse la voie ouverte à des propositions ou des idées que pourraient présenter les belligérants, “de façon générale dans le cadre de la proposition marocaine, que nous considérons comme le meilleur cadre”, a insisté Boulos. Selon lui, il y a toujours la possibilité de négocier et de proposer “des idées qui soient fructueuses et constructives”.

Je ne pense pas que le Maroc soit contre des idées constructives, dans le cadre de l’autonomie”, soulignant que le roi du Maroc Mohamed VI a évoqué ce sujet de façon “très évoluée” il y a environ trois mois.

Nous attendons son discours dans quelques jours pour le cinquantenaire de ce conflit. En réalité, nous sommes très optimistes. Il n’est pas possible de contenter toutes les parties dès la première ou la deuxième proposition. Ces choses-là sont discutables”, a-t-il insisté.

Pour Boulos, le vote de cette semaine au Conseil de sécurité sera le début d’un “processus”. “Nous sommes tous très optimistes, parce que nous savons que Sa Majesté le roi a dit que nous pouvons parvenir à une solution définitive et rapide et nous savons que nos amis Algériens sont aussi ouverts à ce dialogue constructif”, a expliqué le conseiller de Donald Trump.

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