Le problème de la qualité des pelouses des stades algériens refait surface avec le début de la campagne des qualifications pour le Mondial 2026. L’équipe d’Algérie a affronté, ce jeudi 16 novembre, la Somalie au stade Nelson Mandela à Baraki dans le Sud d’Alger.
Les Verts ont entamé les éliminatoires pour la Coupe du monde 2026 avec une victoire sur le score de 3-1. Sans être brillants sur le terrain, les camarades de Riyad Mahrez ont assuré l’essentiel. Face aux Somaliens sans complexe, ils n’ont pas pu développer leur jeu habituel fait de petites passes.
Selon le coach Djamel Belmadi, le coupable est la pelouse du stade de Baraki, une enceinte ultramoderne qui a coûté des centaines de millions de dollars à l’État. Ce stade, dont la réalisation a duré 13 ans, a été inauguré le 12 janvier dernier par le président Abdelmadjid Tebboune lors du CHAN 2022 que l’Algérie a organisé avec succès.
Moins d’une année après, le stade Nelson Mandela est donc victime de cette « maladie incurable » qui touche l’ensemble des pelouses des enceintes algériennes, y compris les plus récentes qui ont coûté une fortune à l’État.
En conférence de presse d’après match, Djamel Belmadi était à la fois déçu et en colère à cause de l’état de la pelouse du stade Nelson Mandela. « Cette pelouse n’aide pas la circulation du ballon », pointe le sélectionneur national qui a exprimé ses inquiétudes à ce sujet lors de la conférence de presse qu’il a tenue dimanche 12 novembre.
Algérie – Somalie : Belmadi met en cause la pelouse du stade Nelson Mandela
« Nous avons vécu une situation dérangeante par rapport à ce que nous voulions mettre en place : c’est la qualité du terrain. Il faut se mettre à la place des joueurs. Le ballon ne roule pas. Il faut aller sur la pelouse pour le constater », a-t-il dit pour expliquer le visage peu reluisant des Verts face à la Somalie.
Djamel Belmadi a même exprimé sa lassitude de poser à chaque fois le problème des pelouses des stades en Algérie. « Je suis fatigué. Cela fait un an et demi que j’en parle », a appuyé Belmadi en expliquant pourquoi les Verts ont besoin d’une bonne pelouse pour développer leur jeu et faire plaisir aux supporters.
« Nous avons un football très particulier. Il est fait de passes courtes dans des intervalles, rapidement de la transmission à l’approche de la surface, des combinaisons… Comment voulez-vous le faire sur des terrains pareils ? Pour une équipe qui doit contrer, c’est plus facile sur ce terrain », a développé Djamel Belmadi.
Écœuré de voir son équipe incapable de développer son jeu, le sélectionneur national a lâché : « Avoir une bonne pelouse, c’est tout ce qu’on a demandé. Apparemment, c’est trop ».
Djamel Belmadi s’est même demandé si jouer à domicile représentait encore un avantage pour les Verts à cause de l’état des pelouses des stades algériens. « Même la veille du match, on ne pouvait pas s’entraîner sur cette pelouse », a-t-il déploré.
SUR LE MÊME SUJET :
Équipe d’Algérie : comment Belmadi dilapide son capital sympathie