Bonjour chers lecteurs, voici 4 infos à retenir ce mercredi matin, en Algérie et dans le monde. Bonne lecture.
Algérie : Sonelgaz va investir plus de 4 milliards d’euros en 2025
Le groupe Sonelgaz compte porter ses investissements à 656 milliards de dinars en 2025, soit 4,3 milliards de dollars, contre 420 milliards en 2024, a annoncé son PDG Mourad Adjal.
Le patron du monopole public de distribution de gaz et d’électricité en Algérie s’exprimait lundi lors des travaux de la rencontre annuelle des cadres de Sonelgaz, et des directeurs de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables, consacrée à la présentation du bilan du Groupe de l’exercice 2024 et à l’approvisionnement en électricité l’été prochain, selon l’agence officielle APS.
Les investissements de Sonelgaz en 2025 vont porter le renforcement des capacités de production du groupe public pour faire face à la demande, notamment en électricité, de plus en plus importante.
Le groupe Sonelgaz doit produire davantage d’électricité pour raccorder au réseau électrique les exploitations agricoles dans le sud du pays notamment, les zones industrielles, les régions enclavées et les stations de dessalement de l’eau de mer, précise la même source.
En plus des besoins nationaux, le groupe public exporte aussi de l’électricité et des équipements industriels destinés à la réalisation de centrales électriques vers l’étranger. En 2024, il a exporté pour 268 millions d’euros, un chiffre en hausse de 22% par rapport à 2023, selon Mourad Adjal.
Algérie : une nouvelle station de dessalement pour 3 millions d’habitants bientôt en service à Bejaia
La station de dessalement d’eau de mer de Bejaia, d’une capacité de 300.000 m3 par jour, sera bientôt mise en service, a annoncé mardi le PDG Sonatrach, Rachid Hachichi, lors d’une visite sur les lieux.
En construction à Tighremt sur la côte ouest de Bejaia, cette station a été frappée par une violente tempête qui a provoqué des vagues de 6 à 7 mètres, ce qui a retardé sa livraison dans les délais prévus, a indiqué Sonatrach dans un communiqué.
Elle fait partie du programme d’urgence lancé par le président de la République Abdelmadjid Tebboune pour construire cinq stations de dessalement de l’eau de mer afin de répondre à la crise de l’eau potable qui frappe le pays à cause d’une sécheresse endémique.
Quatre stations (Oran, Tipaza, El Tarf et Cap Djinet) ont été inaugurées avant le Ramadan 2025 par le président Tebboune qui devrait se déplacer à Béjaïa pour donner le coup d’envoi à la production d’eau dessalée au niveau de l’usine de Tighremt.
Cette dernière est capable d’alimenter trois millions d’habitants de la région de Bejaia qui fait face, comme l’ensemble des wilayas du pays, à un déficit hydrique en raison du manque de pluies, et de la hausse de la demande sur l’eau.
Hydrocarbures en Algérie : Sonatrach discute avec l’Indien Larsen & Turbo
Le groupe indien Larsen & Toubro s’engage à investir dans les hydrocarbures en Algérie. Son directeur général adjoint a été reçu mardi par le PDG du géant gazier algérien Sonatrach Rachid Hachichi.
Les deux hommes ont évoqué « les projets liant les deux sociétés, relatifs à la construction d’unités de traitement de gaz dans le sud-ouest du pays à Tinerkouk, Hassi Tidjerane et Hassi Bahamou, entrées en production effective de gaz en 2024, et connaissent actuellement le parachèvement des procédures relatives à la réception finale », selon un communiqué de Sonatrach.
Les représentants Larsen & Turbo ont fait part de leur « forte volonté de s’engager dans les futurs projets » de Sonatrach, notamment à travers la participation aux appels d’offres lancés par l’Algérie pour l’exploration et l’exploitation de nouveaux gisements de gaz et de pétrole, selon la même source.
Basée à Mumbai, la société Larsen & Toubro est spécialisée dans l’ingénierie et la construction, avec une « grande expérience dans la technologie, les projets d’infrastructure et la fabrication en EPC (Engineering, Procurement et Construction) », selon le communiqué.
La France veut déclarer la guerre aux Frères musulmans
La France veut déclarer la guerre aux Frères musulmans sur son territoire. Un rapport de 73 pages commandé par le gouvernement accuse ce mouvement né en Egypte en 1928 de « volonté d’entrisme dans la société française ».
Le document dont une partie a été rendue publique via les médias fait l’objet d’un conseil de défense autour du président Emmanuel Macron ce mercredi 21 mai, selon la presse française.
« Cet entrisme islamiste est une menace pour la République et notre cohésion nationale », a déclaré mardi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau qui vient d’être élue à la tête du parti Les Républicains (droite) après une campagne centrée sur l’islamisme, l’immigration et l’Algérie.
Selon le rapport, 139 lieux de culte musulmans en France sont « liés aux Frères Musulmans ». Ils s’ajoutent aux 68 lieux « considérés comme proches de la fédération » des musulmans de France. Soit un total de 207 sur 2800 lieux de culte musulmans en France, soit 7%.
Selon le rapport dont des extraits ont été dévoilés par le Figaro, « 21 établissements scolaires ont été « identifiés comme liés » ou « proches » à la mouvance des Frères musulmans qui accueille un total de 4200 élèves pour l’année 2025 ».