Lynda Hanna
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La disparition de l’enfant Imad.E., 15 ans, à Oran a débouché sur une scabreuse affaire de double meurtre et de soutien à des réseaux terroristes activant en Syrie. Les détails de l’affaire sont glaçants. Ils viennent d’être divulgués par le procureur de la République près le tribunal de Fellaoucen, dans la capitale de l’ouest algérien.
Tout a commencé avec la disparition de l’enfant Imad en février dernier à la cité El Barki à Oran. Les enquêteurs ont pu remonter jusqu’à un autre enfant qui l’a attiré dans un traquenard chez lui, dans la commune d’El Kerma.
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Le mystère des disparitions à Oran élucidé
L’enfant a agi sous les ordres de l’époux de sa mère, un ancien terroriste rentré de Syrie. Celui-ci a très vite reconnu les faits et conduit la police à l’endroit où il s’est débarrassé du corps de la victime, une décharge publique sise à El Kerma.
L’ancien terroriste a aussi avoué qu’il a enlevé l’enfant avec l’intention de réclamer une rançon à sa famille aisée et d’envoyer l’argent aux groupes terroristes en Syrie.
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Un ancien terroriste en Syrie derrière un double meurtre à Oran
Son plan n’ayant pas évolué comme planifié, il s’est débarrassé de l’enfant en le tuant, après l’avoir torturé. Il l’a ensuite découpé son corps en morceaux et il l’a jeté dans la décharge publique. Les tests ADN ont confirmé que les restes retrouvés sont bien ceux de l’enfant disparu.
Mais ce n’est pas fini. En exploitant le téléphone du suspect, les policiers ont découvert des photos d’un cadavre d’un jeune homme. Il s’agit d’un étudiant de 23 ans porté disparu depuis août 2024, également à Oran.
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L’homme a aussi vite avoué qu’il l’a enlevé avec la même intention de demander une rançon, puis il l’a tué et enterré. La famille de l’étudiant avait en effet reçu des demandes de rançon par SMS juste après sa disparition.
L’enquête a permis de déterminer la complicité de la femme du principal suspect, de ses deux filles majeures et de sa sœur mineure, toutes arrêtées et incarcérées.
Dans leurs investigations, les policiers ont pu démanteler un réseau aux ramifications nationales de soutien aux groupes terroristes à l’étranger. Cinq personnes ont été arrêtées à Tlemcen, Blida, Batna et Tébessa.
Comme le principal suspect, ces cinq individus sont d’anciens terroristes qui, à leur retour de Syrie, ont purgé des peines de prison en Algérie.
