Le député d’Oran, Rachid Cherchar, appelle à la révision des lois relatives à la protection de l’enfance en Algérie et à durcir la législation contre les auteurs d’agressions sexuelles contre les mineurs en Algérie afin de faire face au fléau de la pédophilie.
Sur sa page Facebook officielle, le parlementaire a signalé un nouveau cas d’agression sexuelle sur enfant, sans préciser la région où elle a eu lieu.
« Une nouvelle victime violée par un monstre humain, une fillette de 6 ans. Nous demandons d’appliquer les sanctions les plus sévères. Nous œuvrons avec les bonnes volontés de ce pays pour la révision de la loi de protection de l’enfance », a-t-il écrit, sans préciser la wilaya où a été enregistrée la nouvelle agression.
Dans une intervention en plénière de l’APN lors des débats sur le projet de loi portant code de procédure pénale début mai, Cherchar avait appelé à revoir la législation afin de mieux lutter contre ce phénomène. Le parlementaire a réclamé la suppression des circonstances atténuantes pour les auteurs de tels actes.
Il a signalé le cas d’un violeur d’enfant à Oran condamné à seulement deux ans de prison, alors que le parquet avait requis dans son réquisitoire 15 ans de prison. « Il faut être sans pitié avec quiconque touche à un seul de nos enfants », a plaidé le député.
Lutte contre les agressions sexuelles en Algérie : un député appelle à revoir la législation
À la même période, des pages oranaises sur les réseaux sociaux ont rapporté le cas d’un individu qu’elles ont surnommé « le monstre humain d’Oran », qui aurait agressé sexuellement une quarantaine d’enfants.
Interrogé en plénière, le ministre de la Justice a appelé à éviter la dramatisation et la diffusion de fausses informations, révélant qu’il y a eu une seule victime dans cette affaire et pas 40 comme rapporté. « Tout ce que je peux dire est que la personne en question est en garde à vue et fait l’objet d’une enquête préliminaire. Il y a une seule victime jusqu’à maintenant et je suis responsable de mes propos. Il n’y a pas 40 victimes. Pourquoi le traiter de monstre ? », a rectifié Lotfi Boudjemaa.
Toujours pendant ce mois de mai, une affaire rocambolesque de pédophilie a eu lieu dans la wilaya de Chlef. Les gendarmes ont réussi à libérer une femme séquestrée par un homme qui a agressé sexuellement ses enfants et qui a agi ainsi pour contraindre la famille à retirer la plainte déposée contre lui.
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