La polémique sur le retour de l’Algérie à l’importation des véhicules neufs, après quatre ans de suspension, continue d’enfler. Hier lundi, le ministère de l’Industrie a annoncé l’octroi d’agréments provisoires à trois nouveaux concessionnaires, ce qui porte à sept le total des autorisations temporaires délivrées en moins d’un mois. Les quatre premiers agréments ont été accordés lundi 18 janvier.

Cette opération est critiquée par certains parlementaires dont le sénateur FLN Abdelouahab Benzaim, qui s’est accroché avec le ministre de l’Industrie, au Sénat jeudi 21 janvier, lors d’une séance de questions orales.

Lundi soir, le sénateur est revenu à la charge, après l’annonce d’une nouvelle liste de concessionnaires agréés, en critiquant le bilan de Ferhat Ait Ali, à qui il reproche de trop s’occuper de l’importation et de délaisser l’industrie.

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« Nous attendons les nouvelles lois sur l’investissement. Nous attendons l’inauguration de nouvelles usines qui créent de la richesse et des emplois. Nous attendons des entreprises étrangères qui investissent leur argent en Algérie. Nous attendons une stratégie industrielle, et la promulgation des cahiers des charges, sans conditions dissuasives, pour entamer la production », énumère le sénateur.

Benzaim poursuit en déplorant qu’ « après toute cette attente, et malheureusement, tout ce que nous attendons n’est pas réalisé. » « Il y a seulement des communiqués du ministère de l’Industrie annonçant l’octroi d’agréments pour l’importation de voitures », regrette-t-il.

Le parlementaire met en garde contre les conséquences du retard enregistré dans le lancement de la réforme de l’industrie sur la jeunesse algérienne, qui « rêve de trouver un emploi » « Ces rêves sont reportés jusqu’à ce que les importateurs soient satisfaits », dénonce-t-il.

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