Le professeur Noureddine Smaïl a souligné ce dimanche 24 janvier le rôle joué par les citoyens dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, et expliqué les raisons de la stabilité de la baisse du nombre de nouveaux cas en Algérie.
« On observe une accalmie. Nous avons moins de cas, moins de transmissions, moins d’hospitalisations, moins de cas graves et moins de décès. On espère que cette situation va durer, pour peu que nous continuions à rester dans les mêmes conditions de protection », a affirmé le professeur Smaïl, directeur général de l’Institut national de la santé publique (INSP), dans un entretien accordé à TSA.
« Nous avons moins de cas, moins de transmissions… »
« C’est le port du masque qu’on a vu augmenter de fréquence au niveau de tous nos espaces publics » qui a contribué à la baisse de la courbe épidémique liée au Covid-19 en Algérie, a estimé l’épidémiologiste.
« Beaucoup de gens ont commencé, après qu’il y ait eu le grand pic (fin novembre dernier), à mettre le masque de façon conséquente et régulière. Il fut un moment où on observait neuf qui ne le mettaient pas et un qui le met. Mais après le pic, on s’est rendu que c’est l’inverse avec neuf qui le mettent et un qui ne le met pas », a-t-il expliqué.
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« Ce port de masque, ces précautions prises par la population toute entière, ensemble, solidaire, ont fait qu’actuellement nous sommes en situation de véritable régression de la maladie », a indiqué Noureddine Smaïl, ajoutant « espérer que cela va continuer ».
Le professeur Smaïl a appelé en outre les Algériens à maintenir leurs efforts en faisant fi des améliorations obtenues afin d’éviter une nouvelle vague de la maladie à coronavirus.
« En tant qu’épidémiologiste, je dirais que ces mesures doivent être préservées, renforcées. On doit continuer à se comporter de cette façon et oublier que la courbe est descendue et que la fréquence est basse », a plaidé le directeur de l’INSP.
« Il faut qu’on continue à faire comme s’il y a toujours de la Covid parce qu’en réalité, en tant que maladie elle est toujours là. Il suffit qu’on baisse la garde, qu’on s’oublie un peu pour qu’éventuellement ça puisse reprendre », a insisté l’épidémiologiste. « Faisons tous attention et continuons pour l’instant à nous protéger de cette façon », a conclu le professeur Smaïl.
