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Carnet de campagne, jour 10 : la peine de mort, les 800 milliards de dollars, l’avertissement de Makri

Carnet de campagne, jour 10 : la peine de mort, les 800 milliards de dollars, l’avertissement de Makri

Toufik Doudou / NEWPRESS
Des panneaux d'affichage dans une rue marseillaise

Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND à Saïda : le parti s’engage à mettre en application la « peine capitale pour les individus impliqués dans des rapts d’enfants et les trafiquants de drogue qui introduisent frauduleusement au pays ce poison par quintaux », selon l’agence APS.

Abderrezak Makri, président du MSP et représentant de l’alliance avec le Front du changement (FC) à Boumerdès : « L’échec en matière de développement n’est pas logique et n’est pas acceptable. (…) On ne peut pas accepter qu’après plus d’un demi-siècle d’indépendance et après avoir dépensé durant les seize dernières années seulement plus de 800 milliards de dollars et malgré les efforts, on continue à importer le blé, le lait, le médicament, les différents services ».

À Tizi Ouzou, le même Makri a lancé un avertissement au FLN et au RND : »Lorsqu’on entend Ouyahia évoquer l’après législative du 4 mai, et le FLN dire avec certitude qu’il obtiendra une majorité parlementaire, je ne peux m’empêcher de déduire qu’ils sont entrain de justifier à l’avance une nouvelle fraude. Ils nous ont déjà dis qu’ils ont fraudé lors des précédentes élections et que c’était dans l’intérêt du pays ».

Amar Ghoul, président du parti Tadjamou Amal El Djazaïr (TAJ) à Biskra : le parti préconise « un modèle économique basé sur les divers secteurs dont l’agriculture, l’industrie, le  tourisme, l’artisanat et l’économie du savoir avec une insistance particulière sur les régions des Hauts-Plateaux et du Sud ». L’ancien ministre a également précisé que sa formation était favorable à des « aides sociales directes aux couches précaires pour leurs besoins en  produits alimentaires, consommation énergétique, scolarisation des enfants et logement ».

Abdelaziz Belaïd, président du Front El Moustakbel à Djelfa : « Notre parti ne fait pas de promesses mais représentera le peuple de son mieux en le défendant et en proposant des idées dans divers domaines économique et socioculturel ». M. Belaïd a aussi assuré que les candidats de son parti seront « sincères dans leur discours et propres dans leur pratique politique ». « Notre combat et nos actes ont pour seul objectif que l’Algérie demeure debout », a-t-il ajouté.

Amara Benyounes, secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), depuis Médéa : « Nous devons être présents en force le 4 mai prochain et exprimer nos choix en toute liberté et conscience car rien ne peut prédire ce que sera demain, en cas d’une faible mobilisation des électeurs ». Pour lui, les prochaines législatives constituent la « meilleure parade aux visées inavouées de ceux qui veulent provoquer le chaos dans le pays ». Amara Benyounes a également dénoncé, selon l’APS, les propos jugés tendancieux de certaines formations politiques qui « se proclament déjà vainqueur de ce scrutin », selon lui.

Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), à Guelma : « Aucun texte légal n’autorise cette instance (Haute instance indépendante de surveillance des élections-HIISE) à intervenir quant à la forme des affiches relatives à la campagne électorale ». Selon lui, l’instance de Abdelwahab Derbal est chargée « de surveiller les discours et non pas les affiches ». « Seule l’administration est habilitée à vérifier la présence ou non des noms sur les listes », a-t-il insisté.

Filali Ghouini, président du Mouvement El-Islah, depuis Ouargla : « Il appartient de développer le discours électoral avec un contenu encourageant qui rende espoir aux  citoyens et permette de répondre à leurs attentes et préoccupations ». « Il appartient de faire de la campagne électorale une occasion pour dissiper le désespoir dans la  société et de convaincre les partisans du boycott à adhérer au processus électoral ».

Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) : « La HIISE a adressé 53 notifications durant la même période (du 9 au 14 avril) émanant des permanences de l’Instance dans 16 wilayas (Adrar, Chlef, Batna, Tamanrasset, Tébessa, Tizi Ouzou, Sétif, Skikda, Annaba, Mascara, Oran, El Bayadh, Bordj Bou Arreridj, Souk Ahras, Ain Defla et Relizane) » dont la majorité est axée autour de décisions concernant l’arrachage des affiches collées de manière anarchique en dehors des espaces qui leur ont été réservés, selon l’agence APS qui cite le rapport hebdomadaire de l’instance.

Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) : « L’ARAV souligne la sérénité qui caractérise la couverture de la campagne électorale, faisant prévaloir durant ces dix premiers jours un respect mutuel et une concurrence loyale entre les candidats dans l’exercice de la pluralité et de la diversité politiques ». L’institution critique, toutefois, le fait que des femmes candidates à la députation apparaissent sans visage. « Dans ces circonstances, et pour aller dans le sens d’une dynamique d’émancipation engagée par notre pays, il serait souhaitable que les  chaînes de télévision accordent aux femmes candidates à la députation un espace plus large de présence et d’expression ».

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