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Carnet de campagne, jour 11 : Ould Abbès parle toujours de Bouteflika, Ouyahia veut donner des logements aux jeunes mariés

Carnet de campagne, jour 11 : Ould Abbès parle toujours de Bouteflika, Ouyahia veut donner des logements aux jeunes mariés

Toufik Doudou / NEWPRESS

Djamel Ould Abbès, secrétaire général du FLN, parle toujours de Bouteflika. À Souk Ahras, il a déclaré : le programme du parti est « celui du président de la République Abdelaziz Bouteflika qui est le président de tous les Algériens et le président du FLN ». Le patron de l’ex-parti unique a répété encore une fois que son parti « a libéré le pays du colonialisme et a dirigé la bataille de la construction ». Il a, par la suite, appelé les Algériens à voter pour « préserver la paix et la stabilité obtenues grâce au programme du président Abdelaziz Bouteflika ».

Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, à Relizane, propose de revaloriser le salaire de base des fonctionnaires et de consacrer 10% des programmes de logements sociaux aux jeunes désirant fonder un foyer. Comme Ould Abbès, il n’a pas oublié Bouteflika, en rappelant une énième fois, son soutien au programme du Président et a appelé à préserver le pays des sectes du chiisme et d’El Ahmadiya.

Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT, depuis Djelfa, s’engage à lutter contre la corruption : « Sortez voter en force le 4 mai et optez pour les listes du PT, car elles  renferment des candidats loyaux et compétents, doublés de militants en  quête de solutions collectives et disposés à poursuivre leur lutte au sein du Parlement ». Mme Hanoune a également affirmé, selon l’agence APS, que les candidats de son parti s’engagent à lutter contre la spoliation de l’argent public et la corruption.

Mohcine Belabbas, président du RCD, à Alger : les prochaines législatives du 4 mai prochain constituent « une opportunité pour  opérer le changement ». Lors de ses actions de proximité, Mohcine Belabbas a parlé de la nécessité de voter pour un programme et non pour un parti politique, selon l’agence APS.

Amar Ghoul, président de Tajamoue Amel Djazair (TAJ), à Ouargla : le parti propose un plan nouveau visant la résorption du chômage qui s’appuie sur « l’encadrement des demandeurs d’emploi, leur orientation et leur assistance pour l’obtention d’un emploi ». L’ancien ministre a également plaidé pour l’accélération de la concrétisation de « l’alternative énergétique ».

Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), à Jijel : le parti appelle la femme à « exercer son droit constitutionnel de participer effectivement à la vie politique ». Dans son intervention, ce responsable politique a également appelé la femme à préserver ses traditions et sa religion.

Filali Ghouini, président du mouvement El-Islah, depuis Médéa : l’Algérie a besoin, « plus qu’avant », d’un « large consensus autour d’un minima politique susceptible de garantir la stabilité du pays et ses institutions ». Pour lui, l’abstention et le boycott ne régleraient en rien les problèmes auxquels est confronté le pays. Selon lui, les partisans du boycott « savent pertinemment que leur démarche n’apportera aucune solution à la situation actuelle du pays ».

Abdelaziz Ziari, ancien président de l’APN, dans un entretien à TSA : « De mon point de vue, dans la préparation de ces listes (du FLN, NDLR), je vois la main de certains membres du gouvernement, sans citer qui que ce soit, même Abdelmalek Sellal, qui se constituent quelque chose sur mesure dans la perspective de la succession ».

À Mila, Amara Benyounes, président du Mouvement populaire algérien  (MPA), a mis en garde contre les actions de rue : « Tous les  fléaux qu’a vécus l’Algérie étaient le résultat du recours à la rue ». Pour lui, cette dernière option « ne mènera qu’au chaos et à la perte d’une stabilité et  d’une sécurité recouvrées au prix fort ». En ce qui concerne l’économie, Amara Benyounes a parlé du « retour du peuple au travail et à la production ».

Abdelouahab Derbal, président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), à  Batna : « Ce qui a été réalisé à mi-parcours de cette campagne électorale est très positif ». Évoquant la question des personnes radiées des listes électorales, M. Derbal a indiqué, selon l’APS, que leur nombre n’était pas plus de 700 000. Avec  la révision ordinaire et exceptionnelle des listes, ce nombre est passé à un million de citoyens radiés des listes, selon lui.

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