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Cevital : 53 conteneurs bloqués par le Port de Béjaïa

Cevital : 53 conteneurs bloqués par le Port de Béjaïa

Le directeur général du port de Béjaïa a répondu, ce mardi 29 août, à Cevital sur l’affaire du blocage des équipements industriels importés par le groupe. Dans une déclaration à TSA, Djelloul Achour précise d’abord que 37 conteneurs de Cevital sont actuellement bloqués au niveau du port, en plus des 16 autres qui ont déjà été refoulés hier. Soit un total de 53 conteneurs concernés.

Que contiennent ces conteneurs ? Hier, le groupe a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’équipements destinés au projet d’usine de trituration de graines oléagineuses avant de dénoncer un acharnement de la direction du port. Aujourd’hui, cette dernière dément catégoriquement ces affirmations du groupe privé.

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« C’est ce qu’ils disent ! Dans les documents qui accompagnent les conteneurs, il est indiqué qu’il s’agit d’équipements de process pour une unité de trituration. Les conteneurs contenaient bien des équipements pour l’usine de trituration de graines oléagineuses pour produire de l’huile et tourteaux de soja », affirme-t-il.

Le directeur général du port de Béjaïa assure que son administration « n’a jamais bloqué les conteneurs qui contiennent d’autres équipements que ceux destinés à la trituration », avant d’accuser le groupe d’Issad Rebrab de vouloir « coûte que coûte outrepasser les avis techniques et réglementaires » concernant l’unité de trituration de graines.

« Nous sommes pris en otage par les aspects réglementaires, la spécificité de cette industrie et par l’ambition de Cevital qui veut mettre coûte que coûte cette unité industrielle dans le port alors qu’il y a une saturation dans les espaces concédés à Cevital (140.000 m²). C’est consacré à 90% pour les process au détriment de la sécurité et de la circulation », avance-t-il.

« C’est bien d’investir. Nous avons d’ailleurs proposé, noir sur blanc, à M. Rebrab d’aller chercher une place dans une zone industrielle en lui assurant qu’on va l’aider et mobiliser tous nos moyens », conclut Djelloul Achour.

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