
Depuis le 5 octobre, TSA est partiellement bloqué en Algérie. Il n’est pas accessible sur les réseaux internet d’Algérie Télécom et de Mobilis. À ce jour, nous n’avons reçu aucune explication officielle de la part de l’opérateur historique de téléphonie fixe, malgré nos nombreuses démarches auprès des deux opérateurs et des autorités.
Deux ministres ont nié la responsabilité du gouvernement dans ce blocage. Ce samedi, Djamel Kaouane, ministre de la Communication, a laissé entendre que la situation n’était pas claire. Nous le répétons : c’est bien Algérie Télécom qui bloque volontairement TSA.
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Un blocage qui constitue une atteinte grave à la liberté d’expression, à la liberté d’entreprendre et à la liberté d’internet. Cette décision vient aussi contredire les engagements officiels et publics des hautes autorités du pays.
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Le 3 mai dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le président Abdelaziz Bouteflika avait affirmé : « Aujourd’hui, l’Algérie est en droit d’être fière des étapes franchies en matière d’information et de liberté d’expression ».
Il a demandé aux « établissements publics et privés supervisant directement le travail des journalistes » d’offrir aux journalistes, « un climat propice loin de toute pression et œuvrer au respect de toutes les lois régissant et régulant la profession tout en prenant en considération les observations et recommandations de l’Autorité de régulation de l’audio-visuel et de l’Autorité de régulation de la presse écrite, après son installation ».
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Aujourd’hui, alors que nous célébrons la Journée nationale de la presse, notre site, premier média d’information le plus visité en Algérie, est toujours bloqué illégalement par Algérie Télécom.