La courbe ascendante de la pandémie de Covid-19 en Algérie a franchi un nouveau seuil ce mardi 11 janvier, pour repasser au-dessus de la barre des 500 cas en 24 heures, une première depuis fin août.
Après le pic de près de 2000 cas atteint fin juillet dernier en pleine troisième vague, une décrue a suivi et le nombre de cas recensés a baissé jusqu’à 70 par jour, avant de reprendre sa courbe ascendante. En un mois, la hausse s’est accélérée, et l’Algérie a franchi successivement les barres des 200 cas (10 décembre), 300 cas (21 décembre) et 400 cas (4 janvier).
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Selon le bilan du ministère de la Santé publié ce mardi, 557 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Algérie, contre 482 cas hier lundi et 415 cas dimanche 9 janvier.
Hausse du nombre de décès
Pour les décès, le nombre a franchi pour la première fois depuis des mois la barre des 10 morts en 24 heures. Selon le même bilan, 14 patients ont succombé au Covid-19 ces dernières 24 heures contre 10 décès hier lundi, 9 dimanche et cinq samedi.
Pour le nombre de malades en réanimation (intubés), il a reculé à 37 ces dernières 24 heures, contre 39 hier lundi, 33 patients dimanche et 35 samedi.
Ces chiffres confirment une hausse générale des contaminations dues au Covid-19 en Algérie qui fait face aussi à la propagation du nouveau variant Omicron qui selon le directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie, sera majoritaire vers fin janvier.
Cette 4e vague de la pandémie survient dans un contexte défavorable pour l’Algérie, qui en plus du variant Omicron, peine à convaincre sa population de se vacciner contre le Covid-19. A cela s’ajoute le non-respect des mesures barrières dans les commerces, les transports et d’une façon générale dans les lieux publics.
« Ceux qui sont intubés, c’est zéro vacciné, pour les décès, 96 sur 100 n’étaient pas vaccinés. 80% des malades hospitalisés n’étaient pas vaccinés. C’est édifiant », a souligné lundi le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid.
