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De la viande d’origine douteuse dans des boucheries à Blida

De la viande d’origine douteuse dans des boucheries à Blida

La découverte d’abattoirs clandestins suscite l’inquiétude des consommateurs dans la ville de Blida et ses environs. Une enquête est ouverte pour déterminer l’origine des quantités de viande découvertes. Certains redoutent que ce soit de la viande d’âne.

Rien n’est confirmé à ce stade, mais de forts soupçons entourent cet abattoir. L’éventualité de vente de viande d’âne présentée comme étant de la viande bovine n’est pas écartée.

Tout est possible au vu des prix actuels des viandes rouges et blanches, de surcroît que la découverte survient à quelques jours du mois de Ramadan où la consommation de viande augmente en Algérie.

Le président de l’association de protection des consommateurs Apoce, Mustapha Zebdi, citant le quotidien El Khabar, a indiqué ce dimanche que tout a commencé lorsque des citoyens ont exprimé en fin de semaine passée des soupçons quant à la viande commercialisée par une boucherie de la ville de Blida.

Les services de la direction du commerce et les services de sécurité ont déclenché une enquête qui les a menés à découvrir un abattoir clandestin au lieu-dit El Firma, non loin de l’hôpital Frantz Fanon de Blida.

Blida : de la viande d’âne dans des boucheries ?

Selon les mêmes sources, une vingtaine de quintaux de viande et d’abats ont été découverts sur place. Afin de déterminer son origine, des échantillons de la viande saisie ont été envoyés aux laboratoires compétents pour analyse.

L’approfondissement de l’enquête a mené les enquêteurs à s’intéresser à deux boucheries, une à Blida et une autre à Boufarik.

Selon El Khabar, les enquêteurs auraient découvert l’existence d’un réseau de commercialisation de cette viande, étendu au-delà de la wilaya de Blida. Une dizaine de personnes, dont des bouchers de la ville de Boufarik, seraient concernées par l’enquête que mènent les services de sécurité.

Le président de l’Apoce a salué sur sa page Facebook les citoyens qui ont permis le déclenchement de l’enquête en faisant part de leurs soupçons aux services concernés. 

La hausse vertigineuse des prix des viandes encourage ce genre de pratiques. Avec un prix oscillant entre 2000 et 2700 dinars le kilogramme, la viande bovine est devenue inaccessible même pour les bourses moyennes.

Les autorités ont tenté de casser les prix en optant pour l’importation mais la viande importée, vendue à 1200 dinars le kilogramme, n’est vendue que dans certains points de vente de l’entreprise publique Alviar (Algérienne des viandes rouges).

 

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