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La contestation se poursuit, le camp présidentiel se fissure

La contestation se poursuit, le camp présidentiel se fissure

23h16. Fin du direct.

23h15. Une marche pacifique contre le 5e mandat est prévue demain jeudi à Boghni dans la wilaya de Tizi Ouzou, a-t-on appris ce soir auprès des organisateurs.

22h41. Les défections continuent au sein des différentes organisations. Ce mercredi, la section UGTA de l’Entreprise du métro d’Alger s’est démarqué du soutien de Sidi Said au 5e mandat. Dans un communiqué, elle dénonce ce soutien et apporte son appui au mouvement populaire de protestation.

21h30. Le marché parallèle de la devise en forte hausse. Ce mercredi en fin de soirée, l’euro a atteint 215,5 dinars, a-t-on appris auprès d’intervenants sur le marché des changes.

20h25. Ministre française chargée des Affaires de l’Europe, Nathalie Loiseau : ce n’est pas à la France de dire aux Algériens « ce qu’ils doivent faire », soulignant qu’elle ne doit pas être dans l’ingérence.

20h21. Le premier ministre français Edouard Philippe était l’invité de BFMTV ce mercredi soir où il a été interrogé sur la situation en Algérie. « L’Algérie est un pays souverain, c’est aux Algériens qu’il revient de prendre les décisions sur leur avenir », a déclaré le Premier ministre, faisant valoir qu’il n’y avait « aucune indifférence » ni « aucune ingérence » de la part de Paris (Lire).

19h46. Des membres du FCE ont exprimé leur soutien aux manifestations anti-5e mandat (Lire).

18h52. ALERTE- L’association des anciens du Malg soutient le mouvement populaire de contestation du 5e mandat. Cette association est présidée par Dahou Ould Kablia (Lire).

18h21. Le mouvement Mouwatan : « Pas de cinquième mandat, ni à 5 ans ni à 1 jour ! Pas d’élection présidentielle le 18 avril 2019, un vote faussé dans sa conception et dans sa conduite. Retrait des députés et sénateurs parmi ceux qui veulent le changement », Mouwatana appelle à participer massivement à la manifestation du 8 Mars et soutient les appels à une grève générale.

18h02. Le FFS retire ses parlementaires : le texte intégral du communiqué

La voix du peuple a résonné dans tout le pays pour exiger le changement du système autoritaire et liberticide, qui gouverne le pays depuis l’indépendance nationale, et pour revendiquer le libre exercice de son droit légitime à l’autodétermination.

Aujourd’hui, le FFS exprime sa satisfaction du caractère pacifique de la mobilisation du peuple algérien dans son rejet du scrutin présidentiel d’Avril prochain en refusant une mascarade électorale supplémentaire.

Le peuple algérien s’est mobilisé pour exiger le départ d’un système imposé par la force ainsi que par les trucages électoraux et les mises en scène totalitaires.

Aujourd’hui, la candidature du chef de l’Etat à sa propre succession confirme un énième coup de force au mépris de la volonté populaire.

Aujourd’hui, les tenants du régime expriment une schizophrénie inégale en ignorant la colère du peuple algérien et ses revendications pour une rupture totale, radicale avec le système et non un changement dans le système et sa continuité.

Les tenants du régime portent seuls la responsabilité d’une éventuelle tentation de diversion, de manipulation et de gestion violente de la résistance citoyenne pacifique exprimée dans la rue par le peuple algérien dans la solidarité et la communion.

Le FFS dénonce cette tromperie qui n’aboutira à rien et qui ne sert qu’à gagner du temps, au même titre que les tentatives précédentes des partis du pouvoir et de leurs alliés qui n’ont pas réussi à organiser une conférence nationale de consensus pour faire reporter l’élection présidentielle et préserver le système.

Pour éviter tout amalgame, le FFS rappelle que son projet, consolidé par les résultats du dialogue engagé depuis quatre ans avec les différents acteurs politiques du pouvoir et de l’opposition et les débats citoyens, est le seul à même de répondre aux aspirations légitimes de la population de vivre dans une Algérie libre et démocratique. Ce projet vise à changer radicalement le système avec l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante et l’instauration de la 2ème république, revendications appuyées largement par la population lors de ses manifestations exprimant ainsi le consensus nationale et populaire recherché autour de ce projet.

Le FFS poursuivra son combat pacifique pour l’avènement d’une deuxième république, la construction d’un Etat de droit, démocratique et social par l’élection d’une assemblée constituante, unique source de légitimité. C’est le pouvoir constituant qui définit le pouvoir constitué et non l’inverse. Le pouvoir constituant revient au peuple algérien.

Le FFS considère qu’il n’y a aucun intérêt à amender une constitution qui ne sera pas respectée comme ses précédentes.

Le FFS considère qu’une constitution qui n’est pas l’émanation de la force du consensus ne sera jamais le résultat d’un consensus par la force.

Le FFS a l’ambition de réunir les conditions qui permettent une dynamique politique, plurielle, pacifique et organisée.

Le FFS rappelle le rôle et les missions constitutionnelles de l’institution militaire qui consistent à préserver l’unité du peuple algérien, la préservation de l’intégrité territoriale et la sécurité nationale.

Pour toutes ces raisons, le FFS lance un appel à toutes les composantes de la société pour poursuivre les manifestations de façon pacifique jusqu’à l’aboutissement du combat de plusieurs générations pour une Algérie libre et démocratique.

Le FFS décide du retrait de ses parlementaires des institutions du régime, illégitimes et impopulaires, pour lutter au côté du peuple sur le terrain.

17h55. ALERTE – Le FFS décide « du retrait de ses parlementaires des institutions du régime, illégitimes et impopulaires, pour lutter au côté du peuple sur le terrain » (Lire)

17h53. Soixante personnes ont été inculpées parmi les individus arrêtés, dont 17 ont été écrouées, suite à des actes de vandalisme enregistrés à la fin des manifestations qu’a connues Alger vendredi 1er mars 2019, indique mercredi un communiqué du parquet de la République près le tribunal de Sidi M’Hamed.

17h32. Antar Yahia salue les manifestations pacifiques en Algérie.

17h26. Réunion demain des partis de l’opposition (Partis politiques- personnalités nationales- Syndicats autonomes), demain jeudi 07 mars à 13h00 au siège du Parti Talaie El Hourriyet sis au 9, rue des frères Belhafidh, Paradou, Hydra, Alger.

16h40. Zohra Drif Bitat, Moudjahida : « Oui je marcherai pour l’Algérie libre » (Lire).

16h28. Les syndicats autonomes de l’éducation nationale annoncent leur soutien au mouvement de contestation du 5e mandat, et une grève générale et des marches mercredi 13 mars.

16h26. Said Bouhadja explique à Echorouk news pourquoi il a décidé de ne pas se porter candidat à la présidentielle.

16h24. ALERTE – Mokrane Ait Larbi quitte la direction de campagne d’Ali Ghediri et se retire du processus électoral  (Lire) :

Déclaration de Mokrane AÏT-LARBI

J’ai passé un accord électoral avec Ali Ghediri dans le but de réaliser une rupture pacifique avec le système en vigueur depuis l’indépendance, et l’édification d’une Deuxième République, dont le socle serait la déclaration du 1er Novembre 1954, et la Charte de la Soummam, conformément à la volonté des pères fondateurs de la révolution algérienne.

Cet accord a porté notamment sur les points suivants :

– Établir la confiance entre l’État et les citoyens par une ligne de fracture verticale basée sur l’éthique et l’intégrité, avec l’objectif de rassembler tous les citoyens et les citoyennes intègres, qui se trouvent dans toutes les institutions, les partis politiques, la société civile, sans aucune discrimination, pour combattre la corruption qui est à la base du système clientéliste.

– Garantir les libertés publiques, individuelles et collectives, et les droits de l’Homme, avec notamment la liberté de création de partis politiques, d’associations, de syndicats, la liberté de réunion et de manifestation pacifique, la liberté d’opinion, d’expression, et de conscience, par un système déclaratif et abrogation du système d’autorisation, conformément aux traditions des pays démocratiques.

– Généraliser l’usage des deux langues nationales et officielles, tamazight et arabe, côte à côte et à égalité de statut, et encourager les langues étrangères comme instrument d’accès à la technologie et fenêtre d’ouverture sur le monde développé.

– Refondation de l’État sur la base d’une large décentralisation, avec création de territoires dotés d’assemblées et d’exécutifs jouissant de larges prérogatives, en fonction des spécificités de chaque territoire.

– Réorganiser les services de sécurité, avec dissolution de la police politique.

– Réformer le service national pour le mettre en phase avec les exigences actuelles de défense nationale, et les aspirations de la jeunesse.

– Faire sortir la politique des casernes pour passer vers une gouvernance civile, conformément à la volonté populaire, et assurer l’unité de l’armée pour lui permettre d’assurer ses missions dans le cadre d’un État de droit.

– Réorganiser le pouvoir judiciaire, y compris la justice militaire, et mise en place de mécanismes permettant une indépendance effective de la justice, à commencer par l’exclusion du président de la République et du ministre de la Justice du Conseil supérieur de la magistrature.

– Supprimer le Conseil constitutionnel, et le remplacement par une Cour constitutionnelle, indépendante, composée exclusivement d’éminents juristes.

– Dissoudre les organisations de masse, survivance de la période du parti unique, pour permettre à tous les citoyens de s’organiser librement.

– Récupérer le sigle historique du FLN et le protéger dans le patrimoine commun, et permettre à ce parti de changer de dénomination.

Pour concrétiser ce projet par des moyens pacifiques, nous nous sommes mis d’accord pour nous adresser au peuple, et uniquement au peuple. Une déclaration dans ce sens a été faite avant la convocation du corps électoral.

Depuis le mois de février, le peuple est sorti massivement dans la rue pour exprimer son rejet du 5e mandat et du système politique dans sa globalité. Pendant cette période de manifestations historiques, nous étions à l’écoute de la colère populaire et de ses revendications.

Alors que le président Abdelaziz Bouteflika est dans l’incapacité totale de s’acquitter de la moindre charge de ses fonctions à la tête de l’Etat, des groupes d’intérêts privés ont imposé sa candidature, avec la complicité du conseil constitutionnel et du président de la Haute instance de surveillance des élections.

Depuis quelques jours, il est évident que le pays vit une situation révolutionnaire pacifique, sans précédant dans sa longue histoire, avec comme unique guide : le peuple. Cette phase historique ne peut réaliser la rupture par la voie électorale, dont la fraude a déjà commencé au sein du Conseil constitutionnel, et devant l’opinion nationale et internationale.

Face à cette situation, et après une longue discussion avec Ali Ghediri, nous sommes parvenus à la conclusion que dans cette situation de crise aigue, il appartenait à chacun de nous de se déterminer en fonction de ses convictions personnelles.

Quelle que soit la position qu’adoptera Ali Ghediri, je la respecterai.

Pour ma part, j’ai décidé d’être en phase avec les revendications populaires, qui s’opposent au 5e mandat et au système dans sa globalité.

J’ai décidé de me retirer du processus électoral prévu en cours, pour continuer à activer, parmi les Algériennes et les Algériens en lutte, au service de notre pays.

Dans ces circonstances déterminantes pour la paix civile dans notre pays, j’appelle les forces armées à demeurer aux côtés du peuple, quelles que soient les circonstances.

15h56. VIDÉO. Gaid Salah : « Le peuple a le droit d’être fier de son armée ».

| LIRE AUSSI : Marches contre le 5e mandat et présidentielle : les messages codés de Gaid Salah

15h45. Réunion de l’instance exécutive du FLN sous haute tension à Hydra. Les journalistes ne sont pas autorisés à assister. Des rumeurs circulent sur une bagarre à l’intérieur du siège du parti.

15h35. L’Union locale UGTA de la zone industrielle de Reghaia exprime son soutien aux manifestations contre le 5e mandat. Elle demande une réunion urgente de la commission exécutive nationale de l’UGTA pour débattre de la situation.


14h00. Des véhicules antiémeute de la gendarmerie stationnés aux Bananiers à l’entrée est d’Alger

[ Photo : TSA ]


13h08. Le gouvernement français a été « très surpris » par l’ampleur du mouvement populaire en Algérie, affirme Le Canard Enchaîné dans son édition de ce mercredi. « Stupeur des ministres autour de la table du Conseil, le 27 février, quand Jean-Yves Le Drian leur explique : ‘On a été très surpris par l’ampleur du mouvement. On pensait plutôt que la population réagirait avec apathie », ajoute le journal. « Si on prend position, on va nous accuser d’ingérence. Les relations franco-algériennes, c’est toujours compliqué », a précisé le ministre français des Affaires étrangères, selon Le Canard Enchaîné. Depuis le début des manifestations, la France a adopté une position prudente.

| LIRE AUSSI : Nouvelle réaction prudente du gouvernement français sur la situation en Algérie

12h50. Boumediene Derkaoui affirme à TSA qu’il n’a pas démissionné du FCE : « ‘J’ai assuré l’intérim, bénévolement de la SG du FCE pendant quelques mois. La SG a repris son poste, et j’ai conduit avec succès le dossier de transformation du FCE en confédération syndicale. Donc, j’ai terminé ma mission au sein du FCE ». (Lire)

12h45. Le gouvernement français sera interrogé ce mercredi après-midi à l’Assemblée nationale sur la situation en Algérie.

12h33. L’intersyndicale de la sSanté, composée de cinq syndicats du secteur, apporte son soutien au mouvement populaire contre le 5e mandat.


12h31. Le FCE dément les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux concernant la démission de son président Ali Haddad.

12h24. Guelma : les travailleurs et le syndicat UGTA du complexe céramique se démarquent de la position de Sidi Saïd, sur le 5e mandat.


12h08. Gaid Salah réitère son engagement à sécuriser l’élection présidentielle. (Lire)

11h57. Bouteflika se trouve « sous menace vitale permanente en raison de la dégradation de ses réflexes neurologiques », selon La Tribune de Genève. Son état de santé est qualifié de précaire. (Lire)

Capture d’écran / La Tribune de Genève


11h56. Constantine : université III à Ali Mendjeli désertée par les étudiants qui sont en grève.

11h56. ALERTE – Selon des informations de la « Tribune de Genève », la santé du président algérien s’est dégradée et nécessite des soins constants.

11h23. Makri interpelle le général Gaid Salah. Abderrazak Makri a interpellé, ce mercredi 6 mars, le général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah. « Les observateurs ont divergé sur votre dernier discours entre ceux qui y voient un soutien au peuple et ceux qui le considèrent comme une menace à l’encontre des manifestants », écrit le président du MSP sur sa page Facebook.

« Mais quel que soit ce que vous avez voulu dire, vous devez savoir que le seul danger pour la stabilité et l’ordre public est le pouvoir politique actuel, auquel soit vous appartenez et que vous protégez ou que vous combattez et à qui vous dressez des messages chiffrés », ajoute M. Makri.

Le chef du MSP énumère ensuite ce qui constitue, selon lui, des menaces pour la stabilité de l’Algérie : la grande corruption, la fraude électorale, l’effondrement de l’économie nationale…

11h01. Fin du Direct avec Said Sadi.

11h00. Nouvelle manifestation de lycéens contre le 5e mandat à Bejaia, selon la page Bejaia Sois L’Observateur.

11h00. Said Sadi : « Je demande à voir les certificats médicaux de Bouteflika, la question du 5e mandat est dépassée ».

10h58. Said Sadi critique l’initiative de Djaballah de présenter un candidat unique de l’opposition.

10h58. Said Sadi : « Mettre à plat la situation, après on peut aller aux élections ».

10h57. Said Sadi : « L’histoire est en marche, il faut mettre la plateforme, définir les règles, après on peut concourir ».

10h56. Said Sadi : « J’espère que les ambitions personnelles ne viennent pas parasiter cette demande de changement radical ».

10h55. Said Sadi : « Les membres des services de sécurité sont nos enfants ». « Le pouvoir a compris qu’il ne peut pas réprimer ».

10h54. Said Sadi : « C’est un miracle qui est en train de naître ».

10h53. Said Sadi : « Au sommet de l’Etat, les clans s’observent et aucun ne peut s’imposer à l’autre ». « J’espère que l’ANP saisira cette opportunité historique pour construire la cité algérienne. « On assiste à un miracle ».

10h53. Abderrazak Makri interpelle le général Gaid Salah après son discours d’hier à Cherchell

10h51. Said Sadi : « C’est le coup d’Etat de 1962 qui est en train de résonner jusqu’à aujourd’hui ». L’ANP a une opportunité historique si elle entend ce qui se passe sur la scène algérienne ».

10h50. Said Sadi : « Dire que Bouteflika est l’homme de la paix est faux ». « Je conteste son bilan. Sur la scène internationale, l’Algérie a un capital symbolique, historique, économique, qui lui permet d’avoir un rôle ».

10h46. Said Sadi toujours sur le bilan de Bouteflika : « Bouteflika est un redoutable tacticien ». « Il était absent lorsque le peuple algérien se défendait contre le terrorisme ». « Je ne l’ai pas entendu dire un mot ». « Il arrive où la question du terrorisme était réglée militairement ».

10h44. Said Sadi dénonce les pressions contre la presse à cause de la couverture des « manifestations que le monde entier nous envie ».

10h45. Said Sadi sur le bilan de Bouteflika : « C’est un immense gâchis » « Le programme du Président n’existe pas » « C’est le miroir aux alouettes »

10h43. Dispositif sécuritaire important au centre-ville en prévision d’une manifestation à Constantine.

10h41. Said Sadi sur la lettre de Bouteflika : « Il n’y a ni la crédibilité, ni la confiance ». « Sa vie est liée à tous les coups fourrés ». « Il a réussi tous ses push » « Cette fois, je ne pense pas qu’il puisse réussir son push contre le peuple ».

10h40. Said Sadi (TSA Direct) : « Bouteflika n’a jamais été régulièrement élu, le chef de l’Etat a toujours rêvé de mourir au pouvoir ».

10h38. Said Sadi : « Nous sommes humiliés par ce spectacle où on veut présenter un homme qui ne peut même pas prononcer le serment… »

10h36. Said Sadi : « Je ne veux pas de responsabilités organiques… Il faut laisser la place aux jeunes. Il faut que d’autres générations émergent ».

10h36. Said Sadi : « Il faut comprendre qu’il ne s’agit pas de mettre une personne à la place d’une autre, il ne faut pas attaquer les personnes. Said Sadi : en matière de responsabilité organique, j’en veux pas

10h34. Said Sadi : « Je pense que l’élection sera de fait reportée ». « Les élections sont impossibles. C’est quelque chose d’inédit qui se déroule sous nos yeux, nous devons être dignes. « La période de transition ne doit pas être trop longue ».

10h32. Said Sadi sur TSA Direct : l’Exécutif actuel n’est plus crédible, ni plus compétent. Il faut un gouvernement qui sera chargé de liquider les affaires courantes de l’Etat. Il faut assurer une représentation symbolique de l’Etat pendant cette période de transition ».

10h33. Said Sadi est actuellement en direct sur TSA. Suivez notre live ici :

TSA Direct reçoit Said Sadi, ancien président du RCD. Un entretien à suivre en direct dans quelques minutes sur notre page Facebook et sur le site www.tsa-algerie.com.

09h32. Discours de Gaid Salah : la presse étrangère voit « une mise en garde » de l’armée aux manifestants. (Lire)

09h23. Un élu RCD demande aux Algériens de ne pas appeler le standard des Hôpitaux de Genève où est hospitalisé Bouteflika. « N’appelez pas le standard téléphonique de l’hôpital universitaire de Genève. Le standard est fait pour recevoir des appels qui peuvent être des urgences vitales de gens vraiment en crise. Saturer le standard d’un hôpital serait criminel. Nos actions sont pacifiques et civilisées. Jouer à la roulette russe avec la vie d’êtres humains serait irresponsable de notre part », écrit Reda Boudraa, élu de l’APW de Bejaia sur Facebook.

09h12. Deux jours après la lettre du président Bouteflika qui a suivi l’officialisation de sa candidature, le MPA, le parti d’Amara Benyounes, n’a toujours pas réagi.

09h10. Le Moudjahid Lakhdar Bouragaa adresse un message à Gaid Salah. Il exprime son soutien aux manifestations contre le 5e mandat, et son opposition à la candidature de Bouteflika. Il demande aux Algériens de poursuivre leurs manifestations. Il qualifie le mouvement de contestation d’inédit. Lakhdar Bouragaa dit que l’armée est la seule institution qui peut sauver le pays d’une dérive aux conséquences désastreuses. (Lire)

08h53. Le député PT Ramdane Taâzibt réagit à la réaction des Etats-Unis sur les manifestations en Algérie.

08h42. Une dizaine de camions antiémeute et de fourgons de transports de troupes ont pris position à Place Audin, a-t-on constaté.

[ Photo : TSA ]


08h30. Alors que la contestation se poursuit, nous sommes toujours sans nouvelles du chef de l’Etat. Il est toujours hospitalisé à Genève et aucun mouvement de son avion n’a été détecté par la page spécialisée GVA Dictator Alert. La présidence de la République et la direction de campagne du candidat continuent d’observer le silence sur cet aspect.

08h31. Des camions antiémeute sont positionnés devant la Grande Poste à Alger. Et en face des Facs de droit et de médecine à Ben Aknoun.

La contestation contre le cinquième mandat se poursuit. Au lendemain des marches des étudiants et des lycéens à travers le pays, de nouvelles actions sont prévues ce mercredi 6 mars.

Dans ce contexte, l’alliance autour du président Bouteflika commence à se fissurer. La puissante Organisation nationale des Moudjahidine a apporté son soutien aux manifestations populaires et dénoncé la collision entre le pouvoir politique et les forces de l’argent. L’ONM reprend ainsi à son compte une accusation régulièrement formulée par l’opposition et cible l’entourage proche du chef de l’Etat. (Lire)

Ailleurs, un vent de dissidence touche les organisations favorables au cinquième mandat. (Lire)

Hier, le général Ahmed Gaid Salah a tenu des propos rassurants sur les manifestations. Certains les interprètent comme une volonté de l’armée de rester neutre. (Lire)

A l’étranger, les Etats-Unis ont apporté le soutien « au peuple algérien » au lendemain d’une déclaration de l’Union européenne appelant à respecter la liberté d’expression en Algérie. Le pouvoir est plus que jamais sous pression. (Lire)

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