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Entretien Macron-Tebboune : ce qu’ils se sont dit, selon l’Élysée

Entretien Macron-Tebboune : ce qu’ils se sont dit, selon l’Élysée

Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu au téléphone samedi 20 février avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune. Selon un communiqué de l’Élysée publié ce dimanche, Macron a fait part au président algérien de « son soutien à la mise œuvre des réformes en cours », en Algérie.

Les deux chefs d’État ont évoqué la « situation sanitaire dans les deux pays », la « situation économique en Algérie », et se sont « convenus de renforcer les échanges et la coopération entre la France et l’Algérie. »

Les présidents algérien et français ont « échangé sur les suites à donner » au rapport sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie de Benjamin Stora. Selon l’Élysée, Macron a défendu ce rapport en  soulignant, « une nouvelle fois, sa qualité » et la « pertinence des préconisations » proposées par l’historien Benjamin Stora. Il a réitéré à Tebboune sa « volonté de continuer le travail de mémoire, de reconnaissance de la vérité et de réconciliation. »

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Outre les questions liées à l’économie et à la mémoire, le président Macron a « salué l’amnistie décidée » par Abdelmadjid Tebboune en faveur des détenus du Hirak.

Jeudi, le président Tebboune a annoncé avoir signé un décret présidentiel portant grâce présidentielle en faveur de détenus du Hirak. Le lendemain, 33 détenus dont Khaled Drareni et Rachid Nekkaz ont été libérés, après plusieurs de détention.

En novembre dernier, Macron avait déjà apporté son soutien aux réformes lancées par Tebboune. « Je vous le dis franchement : je ferai tout ce qui est en mon possible pour aider le président Tebboune dans cette période de transition. Il est courageux », avait déclaré le président français dans un entretien à Jeune Afrique.

Tout en s’engageant à soutenir Tebboune dans son projet de transformation de l’Algérie après 20 vingt ans de règne chaotique du président déchu Abdelaziz Bouteflika, le président français avait souligné la lourdeur de la tâche de son homologue algérien : « on ne change pas un pays, des institutions et des structures de pouvoir en quelques mois ».

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