Dans la guerre contre Gaza qui a fait plus de 50.000 morts parmi les Palestiniens depuis octobre 2023, Israël a bénéficié du soutien de son allié américain et peut encore compter sur les États-Unis.
Les Américains soutiennent militairement et diplomatiquement le gouvernement extrémiste israélien de Benyamin Netanyahu.
À plusieurs reprises, Washington a mis son véto pour bloquer des projets de résolution de cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne qui subit depuis le 7 octobre 2023 les bombardements incessants et meurtriers de l’armée israélienne.
Début février dernier, l’Algérie a présenté, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, un projet de résolution appelant au cessez-le-feu, mais il a été bloqué par le véto américain.
Linda Thomas-Greenfield, représentante des États-Unis aux Nations-Unies a justifié le refus américain du projet de résolution algérien par le fait, selon elle, qu’elle mettait en danger l’aboutissement des négociations pour une autre trêve dans l’enclave palestinienne.
États-Unis : un soutien inconditionnel à Israël
Une première trêve a été conclue entre le gouvernement de Tel-Aviv et le mouvement palestinien Hamas, sous l’égide des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar. Mais le cessez-le-feu n’a pas duré. Il a été rompu par Israël le 18 mars dernier et la guerre sanglante a repris.
Les États-Unis sont le rare pays de la planète qui s’est opposé, à plusieurs reprises, à la fin de la guerre dans l’enclave palestinienne où plus de 50.000 personnes en majorité des femmes et des enfants ont été tués dans les bombardements israéliens depuis octobre 2023.
En plus de fournir des armes et des munitions en quantités importantes à leur allié israélien, les États-Unis utilisent son droit de veto pour empêcher des sanctions onusiennes contre Israël.
Ils s’opposent aussi à la reconnaissance d’un État palestinien, même s’ils soutiennent officiellement la solution à des deux États, seule capable de mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et de ramener la paix dans la région.