Les exportations d’hydrocarbures de l’Algérie ont fortement augmenté durant les neuf premiers mois de 2022 pour atteindre 42,6 milliards de dollars.
Le chiffre a été communiqué ce dimanche par le ministre de l’Énergie et des Mines Mohamed Arkab, devant le Conseil de la nation (Sénat).
| Lire aussi : Défense, éducation, finances : ce que prévoit le PLF 2023
« Le volume des exportations d’hydrocarbures est de 69,1 millions de tonnes d’équivalent pétrole à la fin du mois de septembre 2022, ce qui a généré des revenus de 42,6 milliards de dollars contre 24,1 milliards durant la même période de 2021, ce qui représente une forte hausse de 77 %, et grâce à la hausse des prix du pétrole ou du gaz qui ont doublé ou plus », a détaillé M. Arkab.
Le ministre de l’Énergie a indiqué aussi que la fiscalité pétrolière a bondi de 10 % durant les neuf premiers mois de 2022 pour atteindre 3865 milliards de dinars contre 1857 milliards durant la même période de 2021.
Les exportations d’hydrocarbures se rapprochent du niveau de 2014
Après une baisse historique de 40 % en 2020 à 23,8 milliards de dollars à cause du recul des prix du pétrole en raison de la pandémie de Covid-19, les exportations algériennes d’hydrocarbures ont augmenté en 2021 pour atteindre 38,6 milliards de dollars, grâce à la remontée des cours de l’or noir.
En 2022, l’Algérie devrait exporter pour 56,6 milliards de dollars d’hydrocarbures. Une performance due à la hausse des prix du pétrole après l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février dernier.
C’est la première fois depuis 2014 que les exportations algériennes de pétrole et de gaz vont franchir la barre des 50 milliards de dollars. Après la crise pétrolière de 2014, les exportations de Sonatrach ont chuté à 34,5 milliards de dollars en 2015, 30 milliards en 2016, avant de remonter à 35 milliards en 2017 et à 41 milliards en 2018. Les exportations algériennes ont ensuite baissé à 35 milliards de dollars en 2019 après avoir atteint les 60 milliards de dollars en 2014 et plus de 73 milliards en 2011.
