En 2025, l’Algérie prévoit d’augmenter de 2,5 % sa production d’hydrocarbures, tous types d’extraction confondus. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab.
Intervenant, mercredi 23 octobre, lors d’une audition devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale, le ministre a dévoilé les prévisions de son secteur, notamment concernant la branche hydrocarbures.
Dans ces prévisions avancées dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances (PLF) 2025, Arkab a indiqué que la production primaire des hydrocarbures sera augmentée de 2,5 % en 2025. Ce qui représente une hausse de 5 millions de tonnes d’équivalent pétrole (TEP).
L’Algérie prévoit d’augmenter de 2,5 % sa production de pétrole en 2025
Ainsi, pour l’année prochaine, la production primaire d’énergie de l’Algérie devrait atteindre environ 206 millions de tonnes d’équivalent pétrole (TEP), a précisé le premier responsable du secteur énergétique.
Selon lui, cette augmentation reflète les efforts en cours au sein de son secteur pour renforcer les réserves du pays en énergie, ainsi que pour augmenter la production nationale en matière de pétrole et de gaz.
Concernant le bilan du secteur de l’énergie, Mohamed Arkab a fait état de la stabilité de la production commercialisée des hydrocarbures à la fin de septembre passé, par rapport à la même période de 2023.
Durant les neuf premiers mois de l’année en cours, la production commercialisée a atteint 126 millions TEP. De plus, la compagnie nationale Sonatrach, à elle seule, a fait 15 nouvelles découvertes d’hydrocarbures durant la même période.
En 2024, jusqu’au mois de septembre dernier, les recettes de l’État sur les exportations des hydrocarbures ont atteint, selon le bilan présenté par le ministre, 34 milliards de dollars. Quant aux recettes prévisionnelles de la valeur de la fiscalité pétrolière, elles ont atteint environ 3.035 milliards de dinars durant la même période.
Quel est le prix actuel du pétrole algérien ?
En outre, le ministre de l’Énergie et des Mines a indiqué que les cours du pétrole brut algérien, le Sahara Blend, ont enregistré une hausse de 1 % durant les neuf premiers mois de l’année en cours.
Les cours ont en effet atteint une moyenne de 84 dollars le baril, contre 83 dollars durant la même période de l’année passée. En revanche, les cours du gaz ont connu un recul par rapport à la même période de l’année passée, selon toujours les chiffres annoncés par le ministre.
Ce jeudi 24 octobre, le cours du Sahara Blend algérien s’est établi à 74,74 dollars, selon les données consultées sur le site Oil Price. Le prix du brut algérien a reculé de 1,28 % par rapport au prix d’hier.
À titre de comparaison par rapport aux autres pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l’Arab Light, brut de l’Arabie Saoudite, s’est établi ce jeudi à 76,36 dollars le baril, enregistrant une hausse de 0,10 %par rapport au cours d’hier.
En outre, le Bonny Light Oil du Nigéria, de qualité supérieure et facile pour le raffinage, est coté à 78,62 dollars le baril, en recul de 2,84 %. Le brut du Koweït, le Kuwait Export Blend, quant à lui, est affiché au prix de 73,67 dollars le baril ce jeudi, soit en recul de 0,01 %.