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Imane Khelif face à la rancune tenace du Russe Umar Kremlev

Imane Khelif face à la rancune tenace du Russe Umar Kremlev

Source : Instagram Imane Khelif
Imane Khelif

Ses détracteurs ne la lâchent décidément plus. La boxeuse algérienne Imane Khelif est ciblée par une nouvelle attaque. Le président de l’association internationale de boxe (IBA), le Russe Umar Kremlev a la rancune tenace contre l’Algérienne. Celui qui est à l’origine de toute la polémique autour de la championne algérienne, n’a pas digéré la médaille d’or olympique d’Imane Khelif aux JO de Paris 2024 en août dernier. Il est revenu à la charge pour réclamer sa destitution de son titre olympique arraché haut la main à Paris en août dernier.

C’est le même Umar Kremlev qui est à l’origine de l’exclusion d’Imane Khelif des championnats du monde 2023 en Inde, suite à des tests supposés prouver qu’elle a des « chromosomes d’homme ». L’IBA n’a été toutefois pas suivie par le Comité international olympique (CIO) qui a jugé ses tests d’éligibilité illégitimes et a autorisé l’Algérienne à prendre part aux JO de Paris 2024. Pour les JO de Los Angeles 2028, le CIO a confié le tournoi de boxe à une nouvelle association internationale, World Boxing.

C’est ce qui a peut-être poussé Kremlev à s’attaquer de nouveau au CIO et à son ancien président, Thomas Bach, et évidemment à la championne algérienne. Le Russe n’a pas mâché ses mots auprès du journal britannique Daily Mail. Il a qualifié Thomas Bach de « rat qui a mis la politique sur le podium au lieu des athlètes » et qui « devrait être tenu personnellement responsable de la controverse ».

Imane Khelif : le Russe Umar Kremlev revient à la charge

Le président de l’IBA appelle le CIO à retirer sa médaille d’or à Imane Khelif et à présenter ses excuses aux autres athlètes, soutenant qu’il y a eu des contrôles « concluants et répétés » et que, de ce fait, la boxeuse ne remplissait pas les critères d’éligibilité pour concourir dans la catégorie féminine.

Kremlev persiste à penser qu’Imane Khelif, ainsi que la Taïwanaise Lin Yu-ting n’auraient pas dû être autorisées à participer au JO 2024 après deux tests effectués en 2022 et 2023, en Turquie et en Inde, et qui avaient, selon lui, démontré que les deux athlètes « ne remplissaient pas les conditions d’admissibilité pour la boxe féminine ».

Dans son entretien au journal britannique, Kremlev n’apporte cependant rien de nouveau et ne fait que ressasser ce qui a été dit -et démenti- lors des derniers JO. À l’époque, le porte-parole du CIO, Mark Adams, avait déclaré que les tests de l’IBA « ne sont pas légitimes ».

« Les tests eux-mêmes, leur déroulement, leur caractère improvisé ne sont pas légitimes. Les tests, la méthode utilisée, l’idée même de ces tests, qui se sont déroulés presque du jour au lendemain, n’ont aucune légitimité et ne méritent aucune réponse », avait-il sèchement évacué. Pour lever toute équivoque et tordre le cou définitivement à la polémique, World Boxing a décidé en mai dernier de soumettre toutes les boxeuses, dont Imane Khelif, à des tests de sexe.

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