Sport

Imane Khelif : la boxeuse algérienne subit une nouvelle injustice

Plus de deux ans après avoir été exclue injustement des championnats du monde de boxe à New Delhi en mars 2023 par l’IBA (association internationale de boxe), Imane Khelif subit une nouvelle injustice.

La championne olympique algérienne vient d’être empêchée de prendre part à un tournoi de boxe à Eindhoven aux Pays-Bas du 5 au 10 juin, après la décision surprenante de la nouvelle Fédération internationale de boxing de lui imposer un test de dépistage du sexe.

Cette décision a été annoncée vendredi 30 mai. Sans la moindre précaution, cette instance à qui le Comité international olympique a confié l’organisation des JO de Los Angeles 2028 du noble art, a cité nommément la championne algérienne dans son communiqué via lequel elle a annoncé cette mesure, en précisant qu’elle a pris attache avec la Fédération algérienne de boxe pour l’informer de la suspension d’Imane Khelif, et donc de son exclusion du tournoi d’Eindhoven. 

Imane Khelif : Wolrd Boxing sur les pas de l’IBA

Le président de la Fédération internationale de boxe, qui s’est aperçue de la bourde son instance, a présenté ses excuses à Imane Khelif pour l’avoir cité nommément dans le communiqué annonçant la mise en place de nouveau dépistage du sexe dont l’objectif premier est de suspendre la championne algérienne. Mais le mal est fait.  

C’est la première attaque de cette ampleur que subit la boxeuse algérienne depuis son sacre aux JO de Paris 2024 où elle a décroché, haut la main, l’or olympique, malgré une campagne haineuse d’une violence inouïe de la part de grandes figures de l’extrême droite mondiale, comme Donald Trump, Giorgia Meloni, Mattéo Salvini ou encore Elon Musk.

J. K. Rowling s’en prend une nouvelle fois à Imane Khelif

La World Boxing semble avoir agi sous la pression des détracteurs de l’Algérienne dont l’exclusion des championnats du monde de boxe en mars 2023 fut décidée par l’IBA sur la base d’un rapport controversé dont les conclusions ont été rejetées par le CIO. 

Dans la foulée, la plus haute instance de l’olympisme mondiale a exclu l’IBA de l’organisation des compétitions olympiques de boxe. Ce rapport a refait surface après la décision de la Fédération internationale de boxe et les détracteurs d’Imane Khelif ont saisi au vol l’occasion pour relancer leur campagne de haine contre la championne algérienne.

L’écrivaine britannique est ainsi sortie du bois pour J. K. Rowling pour s’approvisionner avocate des boxeuses battues par Imane pour dire qu’elles ont subi des séquelles psychologiques.

« Les dommages psychologiques causés aux jeunes femmes qu’il a frappées, sous les yeux du monde entier et sous les huées, la honte et le mépris du monde sportif, n’ont naturellement aucune importance », a-t-elle écrit sur la plateforme X, sans donner ni de preuves, ni de noms.

L’écrivaine milliardaire fait partie de la meute qui s’est acharnée sur l’Algérienne avant et après les JO de Paris 2024, en l’accusant d’être un homme ou un transgenre, bafouant ainsi sa dignité et son honneur de femme algérienne et musulmane.

 

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