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Importation de véhicules d’occasion : « Les prix seront proches de ceux du neuf »

Importation de véhicules d’occasion : « Les prix seront proches de ceux du neuf »

Les prix des véhicules d’occasion, dont l’importation sera effective prochainement, seront proches de ceux du neuf, a annoncé ce mardi 18 février le ministre de l’Industrie et des Mines.

« Le citoyen doit savoir que la différence entre les prix des véhicules de moins de trois ans et ceux des voitures neuves n’est pas grande, notamment du fait de la valeur du dinar sur le marché parallèle sans compter les droits de douane », a indiqué Ferhat Aït Ali au Forum d’el Moudjahid.

Le ministre a fait savoir que le groupe de travail créé à cet effet poursuivait son travail pour permettre le lancement effectif de ces importations, précisant que pour les véhicules roulant au diesel, une problématique technique se pose du fait que « le gasoil en Europe n’est pas le même qu’en Algérie ».

Le ministre a aussi annoncé que le nouveau cahier des charges régissant l’industrie automobile en Algérie n’obligera pas les investisseurs étrangers de s’associer à un partenaire local mais leur imposera un apport financier et technologique. Il posera des exigences aux investisseurs étrangers telles qu’une implication financière à travers « un investissement majoritaire si nécessaire ».

« Nous n’obligerons pas l’investisseur de s’associer à un partenaire national mais on lui imposera d’apporter le financement et le savoir-faire », a-t-il expliqué, ajoutant que les pouvoirs publics travailleront également afin de permettre aux opérateurs de l’industrie automobile existant en Algérie de « s’intégrer dans les clauses du nouveau cahier de charges ».

Le nouveau cahier de charge, a poursuivi Ait Ali, imposera la réalisation initiale de certains équipements tels que le carrossage afin d’avoir dès le début une coque et un châssis algériens.

Il a par ailleurs évoqué la décision d’intégrer la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) à l’industrie militaire, en précisant que l’objectif de cette démarche était de maintenir en activité cette entreprise publique, tout en offrant à l’industrie militaire des équipements au lieu que l’État investisse dans de nouveaux équipements.

Concernant le complexe sidérurgique d’El Hadjar, le ministre n’a pas écarté la possibilité de l’intégrer également à l’industrie militaire.

« Nous avons besoin de discipline. Nous avons créé une industrie de rentiers et je pense que l’industrie militaire est la seule à pouvoir imposer une discipline de travail », a-t-il dit.

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