Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat et du Commerce, a affirmé ce  jeudi 13 avril ne pas disposer d’informations précises sur le quota d’importation de véhicules pour l’année 2017.

Les quotas seront libérés « très prochainement »

« Mon secteur (le Commerce, NDLR) ne fait que signer les licences d’importation. Les quotas, le contrôle sur les concessionnaires qui ont ou qui n’ont pas investi, le cahier des charges, relèvent des prérogatives du ministère de l’Industrie », a expliqué le ministre lors d’une conférence de presse animée en marge de la cérémonie de distribution de logements LPP à Reghaia, à l’est d’Alger. M. Tebboune pense toutefois que les quotas seront libérés « très prochainement».

Selon le ministre, l’option des licences d’importation est solution efficace pour permettre « de réguler » et « de maîtriser » la situation du commerce extérieur. « Le Premier ministre et moi-même avons développé la vision du gouvernement dans ce domaine. Il ne s’agit pas d’interdire mais de réguler », a-t-il ajouté.

« Aucune réserve, a précisé M. Tebboune, n’a été émises par nos partenaires européens suite à ces décisions ». « Nous n’avons aucun problème avec l’UE. Nous respectons les accords signés avec nos partenaires européennes. Mais malheureusement, se sont les Algériens qui  exhibent cette carte pour critiquer les nouvelles mesures », a-t-il ajouté. Concernant l’OMC,  le  ministre  rappelle que l’Algérie n’a pas encore adhéré à cette organisation.

Des cités fermées

Dans le secteur de l’habitat, le ministre a affirmé que le gouvernement respectera ses engagements avec les souscripteurs dans les différents  programmes : LPP, AADL, LSP ou social.

Pour le LPP, il a toutefois regretté le fait que beaucoup de bénéficiaires n’ont pas respecté leurs engagements financiers. Résultat : des cités finies sont fermées. « L’argent ne rentre pas dans les caisse du CPA qui nous accompagne dans ce projet », précise-t-il. Cela explique également, selon lui, « le retard enregistré dans la réalisation de certain sites ». Mais la situation va s’arranger  « prochainement ».