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Importation et construction automobile : l’Algérie exclut le diesel

Importation et construction automobile : l’Algérie exclut le diesel

L’Algérie a fixé de nouvelles règles pour l’importation et la construction de véhicules dont l’interdiction d’importer ou de fabriquer localement des voitures touristiques dotées d’un moteur diesel.

Parmi les nouvelles conditions arrêtées par le gouvernement pour les activités de concessionnaires automobiles et la construction de véhicules figure une mesure inédite : l’interdiction d’importer ou de fabriquer localement des véhicules diesel.

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Alors que le marché automobile algérien est composé de 61 % de véhicules dotés d’un moteur essence et de 39 % de véhicules diesel selon les statistiques de l’ONS de l’année 2019, le gasoil reste un carburant bon marché et son prix est moins élevé que celui de l’essence.

En perte de vitesse un peu partout dans le monde, notamment en Europe pour des raisons environnementales et sanitaires, l’Algérie ne veut pas rester à l’écart de cette tendance planétaire.

Le cahier des charges, fixant les modalités et les conditions d’exercice de l’activité de concessionnaire automobile, autorise à l’importation les véhicules de tourisme, équipés uniquement d’un « moteur essence, électrique, hydrogène, hybride : essence/électrique, essence/hydrogène, ou GPL / GNC ou en être prédisposé ».

Pour la première fois, les voitures touristiques dotées d’un moteur diesel ne sont pas autorisées à l’importation par les concessionnaires automobiles algériens.

En revanche, l’Algérie veut développer l’utilisation des véhicules électriques, suivant ainsi le chemin emprunté par les pays développés notamment européens qui ont décidé de bannir à terme les moteurs thermiques de leurs territoires.

Pour les constructeurs automobiles qui veulent investir dans la fabrication de voitures en Algérie, ils sont tenus aussi de ne pas fabriquer des voitures dotées d’un moteur diesel. Selon l’article 11 du cahier des charges, les constructeurs automobiles installés en Algérie sont tenus « de ne pas produire des véhicules de tourisme équipés de moteur diesel ».

L’interdiction du diesel est accompagnée d’une obligation pour le constructeur « d’inclure dans sa gamme, au moins, un modèle de véhicule électrique, à partir de la 5e année de la date d’obtention de l’agrément. »

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