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Inondations à Alger : 3 morts et des précipitations records

Inondations à Alger : 3 morts et des précipitations records

L’Algérie est une nouvelle fois endeuillée par des inondations, suite à des pluies torrentielles. À Alger, la ville la plus touchée par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur plusieurs régions du pays hier samedi, le bilan des victimes a été revu à la hausse.

Selon la wilaya d’Alger, les inondations ont provoqué trois morts et causé des dégâts matériels considérables, selon un bilan officiel publié ce dimanche par la wilaya. Un précédent bilan fourni par la Protection civile faisait état d’un mort et d’une personne portée disparue, après que leur véhicule ait été emporté par les eaux à Shaoula (ouest d’Alger).

Plusieurs axes routiers dans la capitale ont été submergés par les eaux pluviales, samedi soir,  ce qui a fortement perturbé le trafic routier.

Des embouteillages monstres ont été signalés dans plusieurs localités de la capitale.

Dans son communiqué, la wilaya d’Alger a mis en exergue les quantités importantes et inhabituelles des précipitations qui se sont abattues sur la capitale.

Des précipitations records

« La moyenne annuelle des pluies qui s’abattent sur la capitale est de 600 mm, alors que la moyenne des précipitations enregistrées dans la localité de Draria a atteint 20 % de cette moyenne en moins de 24 h », a indiqué la wilaya.

Dans le détail, les mêmes services ont précisé que le pic des précipitations a été enregistré à Draria (ouest d’Alger) avec 144 mm, dépassant le record de 132 mm enregistré à Bouzaréah durant les inondations meurtrières de Bab El Oued en novembre 2001.

Jusqu’à 7 h du matin, ce dimanche, trois localités de la capitale ont enregistré un taux de précipitation supérieur à 100 mm : outre Draria, Aïn Benian (côte ouest d’Alger) et Baba Hassen ont enregistré respectivement 126 et 100 mm.

Kouba et Kharrouba ont enregistré 88 et 76 mm de précipitations pluviales, respectivement.

Le communiqué de la wilaya d’Alger ajoute que les localités situées à l’ouest de la capitale ont connu le taux de précipitations les plus élevés en comparaison avec les villes du côté est.

Un constat qui a été observé au cours du mois de septembre dernier, précise-t-on, ajoutant que les localités de l’ouest de la capitale enregistrent habituellement des précipitations inférieures aux autres régions.

Les services de la wilaya d’Alger expliquent que les dernières inondations sont un des « effets collatéraux provoqués par le changement climatique qui s’est matérialisé durant ces dernières années par les phénomènes des inondations, et de la sécheresse avec leurs graves conséquences ».

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