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La deuxième session du BAC tourne au fiasco

La deuxième session du BAC tourne au fiasco

NEWPRESS

La deuxième session du BAC, qui a commencé jeudi 13 juillet, tourne au fiasco. La majorité des élèves concernés ne se sont pas présentés aux épreuves, provoquant la consternation des professeurs mobilisés pour la surveillance.

Pour le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique, (Snapest) l’échec de la deuxième session des examens du baccalauréat « était prévisible ». Les chiffres illustrent l’ampleur des dégâts.  « Le fiasco est sur le terrain. Trois enseignants pour la surveillance d’un seul élève dans une salle. 80.000 élèves absents, soit un taux de plus de 85% d’absentéisme, 4000 salles d’examens préparées et qui ne sont pas utilisées et 12.000 enseignants mobilisés, dont on a saboté leurs vacances, pour rien. C’est du gaspillage qui n’aurait pas dû avoir lieu », dénonce le porte-parole du syndicat Meziane Meriane. « Lors de la première session, on a enregistré plus de 80.000 absents, dont la majorité sont des candidats libres. Automatiquement à la deuxième session, on allait avoir le même chiffre d’absents », explique-t-il.

De son côté, le porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Idir Achour, affirme que son syndicat « a pris sa position dès le départ et le temps nous a donné raison ».

« C’est une catastrophe, 85% des élèves concernés n’ont pas rejoint les salles d’examens et plus de 60% des enseignants convoqués pour l’encadrement de ces épreuves n’ont pas répondu présent. Ceux qui ont pris cette décision assument leurs responsabilités » conclut-il.

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