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La FIJ condamne « les entraves à la liberté de la presse » en Algérie

La FIJ condamne « les entraves à la liberté de la presse » en Algérie

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a condamné, ce lundi 7 octobre, les « entraves à la liberté de la presse en Algérie ».

La FIJ réagissait à l’incarcération de Sofiane Merakchi, journaliste correspondant pour la chaîne libanaise Al-Mayadeen à Alger. « Le journaliste est détenu depuis le 22 septembre, sans avoir pu contacter sa famille », dénonce la FIJ, basée à Bruxelles.

« Les autorités ont également exigé l’arrêt du tournage de l’équipe de télévision Al Araby le temps d’examiner leur dossier d’accréditation », ajoute la FIJ. « Le même jour, les autorités algériennes ont enfin demandé à plusieurs équipes de télévision telles qu’Al-Jazeera, France 24 ou Russia Today de suspendre leur tournage, en prétextant l’absence de licence leur permettant de filmer, enregistrer et radiodiffuser », affirme le communiqué.

« L’arrestation du journaliste Sofiane Merakchi et les suspensions de tournage imposées à plusieurs médias sont de réelles entraves à la liberté de la presse. Les médias algériens doivent pouvoir couvrir les événements qui ont lieu dans leur pays, tout comme les médias internationaux doivent pouvoir rendre compte de ces faits à l’étranger. Nous condamnons fermement ces actes liberticides et demandons aux autorités algériennes de libérer Sofiane Merakchi et de laisser les journalistes exercer leur métier en toute liberté », a déclaré le secrétaire général de la FIJ Anthony Bellanger, cité par le communiqué.

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