L’Algérie a acquis un radar russe dernier cri qui lui permet de détecter les missiles et avions furtifs, y compris ceux de cinquième génération comme le F-35 et le F22 américains.

Rezonans-NE3 est le nom de ce radar dont l’acquisition récente auprès de la Russie a été dévoilée en septembre 2017 par le site « New Defence Order, Strategies » spécialisé dans l’actualité militaire et sécuritaire internationale et confirmée, il y a quelques jours, par le site algérien Mena Défense.

Le radar « transhorizon » permet de détecter les avions et les missiles à une portée de 1100 kilomètres et à une altitude de 50 à 100 kilomètres, défendant ainsi le ciel algérien contre la plupart des missiles et aéronefs militaires existants et ce, quelle que soit leur vitesse.

L’une des missions principales de ce radar est de « détecter et de suivre les cibles balistiques et les missiles de croisière hypersoniques et de prédire leurs points d’impact », explique le site Mena Défense reprenant l’information.

« Le radar Rezonans-NE3 peut également être utilisé comme radar de surveillance aérienne avancé pour la couverture de l’espace aérien et l’alerte précoce de la première attaque par voies aérienne et spatiale de l’ennemi et ce, à une distance de 1100 kilomètres », ajoute-t-il.

Une mission que le radar effectuera d’autant bien qu’il est doté d’une capacité de centralisation des informations qu’elles soient recueillies par ses propres capacités ou par les autres radars du réseau de surveillance algérien.

Plus résilient face au brouillage que les autres radars équivalents, le Rezonans-NE3 a également l’avantage d’être plus durable.

« L’absence de structures rotatives dans le dispositif d’alimentation d’antenne radar et l’application universelle de technologies numériques et à semi-conducteurs dans l’équipement radar permettent de faire fonctionner le radar en continu pendant de nombreux mois avec une maintenance de quelques heures par an », explique Mena Défense.